Préparation à la lecture de Ferragus de Balzac

Préparation lecture de Ferragus de Balzac

Grands mouvements du texte :

• Mise en place de l’intrigue
• Suspicion d’adultère
• Déclin de la santé de Clémence
• Mort de Clémence
• Vérité qui éclate avec la lettre de Clémence

=> malentendus et quiproquos

Tout d’abord on a une histoire d’amour à sens unique où le Baron Auguste de Maulincour aperçoit sa bien-aimée Clémence, une jeune femme mariée. Il s’en suit alors le mystère « Rue Soly », une rue mal famée n’étant pas pour la classe de Clémence. Le Baron échappe à la mort à plusieurs reprises après avoir mené son enquête. Quand le Baron décide d’en parler au mari de Clémence, Jules Desmarets, elle se laisse dépérir, ne supportant pas l’idée que son mari puisse penser un adultère. À la mort de la jeune femme, la vérité éclate : Ferragus est le père de Clémence.

Ces grands mouvements donnent alors en réalité les thèmes principaux du texte : le secret, la ville de Paris, la société (avec les différentes classes sociales décrites), l’amour mais aussi la conspiration (avec Ferragus en tant que Chef des Dévorants, mais aussi sa tentative d’empoisonnement sur Auguste Maulincour, le Baron)

Beaucoup de secrets dans ce roman :

• Le Baron de Maulincour aime Clémence
• Clémence voit son père ne cachette
• Le père de Clémence est à l’origine de la fortune de son mari, Jules Desmarets
• Le père de Clémence, Ferragus se fait appeler par beaucoup de noms (Gratien, Victor, Henri, Monsieur Camuset…)

Comment Paris est-il représenté ?

• Ville décomposée en plusieurs quartier bien distincts, avec des catégories sociales associées à chaque quartier. Balzac dit « Paris est le plus délicieux des monstres », un personnage à part entière
• Place centrale dans l’œuvre avec de longue descriptions
• Une certaine fascination pour la ville
• Comme un être vivant, organique, multicellulaire composé par les Parisiens
• Une haine de la part de Balzac ? méprisante ?

La vision de Balzac est presque contradictoire. Bien qu’il décrive la ville comme un monstre, il utilise aussi « délicieux » montre une certaine bipolarité. Personnellement, je trouve que pour une ville sensée être détestée par l’auteur, il en parle énormément. On pourrait peut-être alors déceler une fascination de Balzac pour la ville de Paris…

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