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Plan détaillé préface des contes en vers Charles Perrault

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Par   •  4 Octobre 2020  •  Analyse sectorielle  •  1 626 Mots (7 Pages)  •  4 092 Vues

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La Préface des contes en vers de Charles Perrault 1695

Problématiques : : En quoi les contes de Charles Perrault peuvent servir de support pour l’éducation

Consolo--Blosse Ysée | 1g2 | 29/09/2020

        Charles Perrault est un grand auteur du XVIIème siècle. On le connait notamment pour ses célèbres contes comme « Le petit Chaperon Rouge » ou encore         « Barbe bleu » mais c’est aussi le chef de file des auteurs Modernes dans la querelle des Anciens et des Modernes qui bat son plein. En 1695, il publie une réédition de son premier recueil de contes a laquelle il ajoute une préface. Dans ce discours, il prend la défense des contes populaires qui a cette époque ne sont pas considérés comme Noble. Nous montrerons en quoi les contes de Charles Perrault peuvent servir de support pour l’éducation. Après avoir décrit l’importance du conte selon l’auteur, nous montrerons qu’il s’appuie sur les enfants pour démontrer l’impact des ses récits.

PLAN :

INTRODUCTION

Problématique : En quoi les contes de Charles Perrault peuvent servir de support pour l’éducation 

  1. L’importance du conte selon l’auteur

  1. La Critiques des récits Anciens
  • Des récits empruntés à l’Antiquité
  • Utilisation du mot « Fable » qui désigne les mythes antiques comme Procné et Philomèle (l.1 , 5)
  • Mention de noms de peuple antiques «les Grecs et les Romains » auteurs des principaux mythes (l.5)
  • Ils ont pour unique fonction de plaire
  •  XVII eme siècle retrouve les idées du classicisme ou il faut plaire
  • Négation « n’ont été faites que pour plaire » (l.2) avec le « que » qui montre bien que c’est l’unique but
  • Adjectifs « élégance et agréments » (l.4) souligne qu’il fallait que le texte soit beau et agréable à lire pour plaire
  • Ne se soucie pas de la morale que font passer les récits
  • Emploi de « sans égard au bonnes mœurs » (l.2) où « bonnes » est un adjectif mélioratif. Cette expression signifie ici qu’on ne prend pas en compte les bons comportements a adopté en société. Les Anciens ne prêtait pas attention au message délivré par leur texte.
  • Verbe « négliger » (l.2) péjoratif montre critique des Anciens par Charles Perrault
  • Adjectif « beaucoup » qui est rattaché au verbe négliger qui insiste sur le fait que les Anciens ne se préoccupait pas de la morale de leurs histoires
  1. L’Eloge des Contes
  • Des contes créés pour les Enfants, contes de traditions orales
  • Formule « il n’en est pas de même » (l.3) la négation exprime qu’il s’agit du contraire des récites Anciens. On accentue cette idée avec l’anaphore « de même »
  • Emploie du nom « nos aïeux » (l.3), le pronom possessif montre l’attachement aux contes de Charles Perrault. Le mot aïeux accentue le fait que les contes populaires de traditions orales sont son héritage et que c’est ce qu’il veut transmettre  
  • Verbe « inventer » (l.4) et Complément circonstanciel de cause : « pour leurs enfants » (l.4) montre que se sont des récits destinés à un public précis : les enfants
  • Ils ont toujours une moralité        
  • « mais » (l.5)conjonction de coordination  qui souligne opposition   avec les Anciens.
  • « Nos aïeux » mettaient un point d’honneur à ce que leur conte possède une morale.  Adverbe « toujours » et groupe de mot « un très grand soin »
  • « une moralité louable » (l.6) adjectif louable qui montre qu’il s’agit d’une bonne morale respectueuse des principes sociétales.
  • Ont pour fonction d’éduquer, instruire
  • Adjectif « instructif » (l.6) montre que les contes ont une partie dédiée a apporter des valeurs a la personne les lisant
  • Verbe « renfermer » (l.6) au passé simple pour mettre en valeur la fonction du conte
  • Les grand principes sociétales sont mis en valeur « la vertu y est récompensée » « le vice y est  puni »(l.7)
  1. Encourager la lecture de contes
  • Promu des valeurs morales
  • Accumulation de qualités humaines « honnête, patient, avisé, laborieux, obéissant » (l.8)
  • Utilisation de « faire voir l’avantage » ici a un sens mélioratif
  • Adjectif « tous » qui désigne que l’ensemble des contes a pour but de moraliser et faire acquérir de bonnes valeurs aux lecteurs.
  • Préface adressée aussi aux parents
  • Question rhétorique « n’est il pas louable a des Pères et des Mères » (l.18) qui montre l’adresse direct de l’auteur aux parents
  • L’auteur les encourage à faire lire des contes a leur enfants pour qu’ils comprennent déjà le monde au travers d’une réalité légèrement modifié avec la métaphore « en les enveloppant dans des récits agréables »
  1. Les enfants support pour démontrer l’impact des récits de Charles Perrault
  1. Les enfants des esprits manipulables
  • Une âme neuve
  • L’auteur indique que les enfants sont des « âmes innocentes » avec l’adjectif « innocent » qui rend compte de la simplicité d’un enfant ainsi que sa naïveté
  • Les enfants sont curieux c’est pourquoi ils s’imprègnent de tous ce qu’il leur est raconté. Charles Perrault et surpris avec l’emploie de la  négation et l’emploie du verbe croire « il n’est pas croyable » (l.23). Le fait qu’il utilise le mot « avidité » (l.23)  rend compte de ce fort désir d’apprendre.
  • Une vision du monde pur et simple
  • L’auteur montre que les enfants sont comme des toiles vierge dont rien a encore embrumé l’esprit. Utilisation de la négation et du verbe corrompre pour le démontrer « dont rien n’a encore corrompu la droiture naturelle » (l.23)
  • L’auteur estime que les enfants ont une vision juste du monde. Il le fait transparaitre avec les mots « droiture naturelle »
  • La jeunesse sans esprit critique
  • Les enfants étant donné leur âge n’ont pas encore d’esprit critique et il est facile de les orienter vers une manière de pensée. Le verbe « faire » à l’infinitif suivi d’un autre verbe montre bien qu’il s’agit d’une manipulation, et que les enfants se contente de découvrir les choses : « faire aimer » « les leur faire avaler » (l.20,21)
  • Comparaison entre un aliments et la société et ses rouages : « gouter des vérités solides et dénuées de tous agréments » (l.20) qui montre qu’un enfant n’est pas capable de saisir tous les détails de la vie mais que si on lui simplifie il en est capable
  1. Le merveilleux pour valoriser la vertu et punir le vice
  • Les fées
  • L’auteur en parlant de fées fait référence à son comte « les Fées »
  • Emploie d’une qualité « la civilité » (l.10) qui est récompensé par les Fées. Vocabulaire mélioratif accompagnant la qualité : « diamant, perle » (l.11)
  • Emploi d’un défaut « le fait de répondre brutalement » (l.12) qui est puni par les Fées. Emploie d’un vocabulaire péjoratif ne donnant pas envie : « grenouille, crapaud » (l.12)

       

  • Les seigneurs
  • L’auteur indique qu’il est important d’obéir à ses parents. Pour que les enfants le mémorisent, il attache cette contrainte avec le fait qu’ils pourront devenir seigneurs ; l’Adjectif « grand » (l.14) insiste sur le fait que c’est une belle récompense.
  • A l’inverse il dévalorise et puni le vice la désobéissance. Il veut faire peur aux enfants et leur montre qu’ils auront « des malheurs épouvantables » (l.15). Utilisation d’un vocabulaire péjoratif et pessimiste qui rend compte du danger.

  1. L’influence bénéfiques des contes sur la jeunesse
  • Les enfants veulent agir comme leur héros
  • L’auteur indique clairement que les enfants copient les agissements de ceux qui réussissent. C’est la quête du bonheur qui transparait lorsque les héros sont heureux. Il utilise le verbe « ressembler » et le mot « désir » (l.17) pour rendre compte de l’intensité de la conviction des enfants
  • A l’inverse il montre leur crainte de devenir de mauvaises personnes avec l’allitération (la répétition de la consonne « m ») dans « la crainte des malheurs ou les chants sont tombés par leur chanceté » (l.18)
  • Ils sont guidés par leurs émotions
  • L’auteur souligne que les enfants réagissent au gré du récit. On a l’Utilisation du champ lexical de émotions « ravis, abattement, tristesse, s’écrier de joie »
  • Les enfants se réjouisse du bonheur de leur héros et de la punition des imposteurs
  • Les contes un début pour construire des adultes avec des valeurs
  • Charles Perrault utilise une comparaison de ses contes a une semence :  « Ce sont de semence qu’on jette ».  Elle signifie que ses contes sont un socle de construction pour l’enfant
  • L’auteur utilise une comparaison entre une fleur qui éclot et le passage à l’âge adulte : « éclore de bonnes inclinations » pour rendre compte que les personnes ayant lu ses récits posséderaient des qualités qui répondent a la norme sociale de l’époque.

CONCLUSION

        Les contes ont pour fonction de plaire et d’instruire ce qui s’oppose aux récits des anciens qui avait pour unique but de plaire. Ils permettent de transmettre des valeurs sociétales forte. Les contes peuvent être suivi comme exemple par les enfants et ainsi leur constitué une base solide sur laquelle se construire. Sur le fond d’histoire simple à leur porté, les contes amènent la jeunesse à éprouver des préférences pour plusieurs personnages en fonction de leur attitude et les amener a se positionner sur un comportement a adopté plutôt qu’un autre. La vision de Charles Perrault sur ses contes s’oppose à celle de La Fontaine qui a associé ces contes a de la simple lecture infantile.

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