Plan détaillé du chapitre 6, l'assomoir de Zola

I Un être sensible

1- Un ouvrier méthodique

Goujet (Gueule d'Or) est un homme du peuple, un ouvrier qui n'existe que par son métier de forgeron dans lequel il excelle.

• Onomastique liées à la classe sociale : " Bec-Salé ", " Boit-sans-Soif " (l.21). Zola est un des chefs de file du réalisme, une de ses thématique ^référé et celle de la fatalité héréditaire. Ces surnoms sont en fait des indications sur les personnages, " Boit-sans-Soif " est donc alcoolique. A contrario, Goujet ne boit pas, comme nous l'indique la phrase " Bien sur, ce n'était pas de l'eau-de-vie que la Gueule d'Or avait dans les veines… " (l.8), contrairement à ce que voudrait les défauts de l'hérédité, très présente dans ce milieu populaire.

• CL du savoir faire : " classique, correct, balancé et souple " (l.3) Goujet à une maîtrise parfaite de son métier.

• Connecteurs logiques : " avant" (l.1), " d'abord ", " puis " (l.7) Soulignent la démarche réfléchie et méthodique de la besogne.

• Termes familiers : " Gueule " (l.1), " chahut de bastringue ", " guibolles " (l.4), " gaillards " (l.25). En utilisant les caractéristiques familières du langage de ce milieu populaire, Zola creuse encore le réalisme de la scène

2- Un homme amoureux

Cet extrait est en fait une scène de séduction de Gueule d'Or et Boit-sans-Soif pour Gervaise.

• CL de la volaille : " grands coqs rouges ", " petite poule blanche " (l.25). Les efforts que Goujet déploie pour Gervaise sont considérés par celle-ci comme puériles et comparables à un bête combat de coqs.

• Discours indirect libre de Gervaise : (l.22-26) Avec ce discours indirect libre, nous pouvons avoir directement accés aux pensées de Gervaise qui sont extrêmement sarcastique envers les deux hommes.

• Cassure du rythme : " Quel poseur " (l.21). Boit-sans-Soif coupe Goujet dans sa démonstration de force.

• Discours indirect libre : " Un homme magnifique au travail, ce gaillard-là ! " (l.10). Malgré les apparences, Gervaise n'est pas si indifférente aux avances de Goujet.

II Une scène spectaculaire

1- La danse d'une noble dame

Ce milieu extrêmement masculin vas ici être féminisé par Zola.

• Personnification : " Fifine dans ses due mains, ne dansait pas un chahut de bastringue, les guibolles emportées par-dessus les jupes ; elle s'enlevait, retombait en cadence, comme une dame noble, l'air sérieux, conduisant quelque menuet ancien. " (l.3-5), " Fifine continuait tranquillement ses révérences de grande dame. " (l.20). L'outil de travail de Goujet, censé inspiré la force et la virilité est ici personnifié comme une femme gracieuse.

• Phrase négative : " ne dansait pas un chahut de bastringue " (l.4). Malgré le milieu social, la danse performée

...