Pierre et Jean, exercice d'écriture : la lettre
Dissertation : Pierre et Jean, exercice d'écriture : la lettre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar charlottetchd • 10 Octobre 2017 • Dissertation • 578 Mots (3 Pages) • 1 634 Vues
Jean,
Si tu lis cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde, plus là pour te voir devenir un bel homme. Cela me déchire le cœur de te l’annoncer ainsi mais je suis ton père, ta mère et moi ne voulions pas gâcher ton enfance, les relations avec ton père et ton frère alors nous trouvions cela plus convenable de ne pas t’en faire part. A l’heure où je t’écris cette lettre, je viens d’apprendre dans la matinée que j’étais souffrant et que mes jours étaient comptés. Je voulais t’annoncer cette nouvelle le jour de ton mariage, le jour où tu deviendras un homme, prêt à affronter cela. Malheureusement, je ne serai plus là pour vivre ce moment, mais je serai à jamais dans ton cœur pour te soutenir dans tes choix et tes volontés.
Quand tu étais petit, dans ton appartement parisien, il y avait un portrait de moi qui reposait sur la cheminée. Si tu as du mal à croire au fait que je suis ton père, réclame le à ta tendre mère et tu remarqueras la ressemblance frappante. Voir le livre description du livre)
Après cette nouvelle que je viens de t’annoncer, tu dois te sentir perdu, seul, avec de nombreuses questions auxquelles je ne pourrai jamais apporter de réponses. Tu dois te demander comment cela a pu arriver ?
Un beau matin, ensoleillé, bercé par les chants des oiseaux annonçant la venue du printemps je me suis rendu dans la boutique de tes parents. Je la vis assise près du comptoir, c’était une femme d’une beauté à en couper le souffle. Sa peau rosée, teint éclatant, la rendait rayonnante. Au premier regard, ce fut le coup de foudre. Je venais de voir la femme de ma vie. Bien sûr, ta mère étant une femme mariée avec un enfant ne pouvait point tout quitter pour moi. Après d’innombrables visites, nous sommes devenus amants. Cette alchimie qui nous reliait entre ta mère et moi était si forte que tu es venu au monde. Tu es le fruit dans grand amour bien qu’il fût interdit. Mais, à l’annonce de votre départ de Paris, j’ai réalisé qu’il nous était désormais impossible de vivre notre amour. J’aurais donné corps et âme pour elle. Je suis resté bon et prévenant, me suis contenté d’une relation épistolaire mais cet amour est devenu peu à peu un vaste rêve lointain. J’avais promis à ta mère de venir vous rendre visite mais la maladie ne m’en a pas laissé la possibilité.
En éspèrant que cette lettre réponde àde nombreuses de tes questions
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