Peut-on construire son identité en restant dans sa famille, dans son pays, ou est t-il nécessaire de partir ?
Étude de cas : Peut-on construire son identité en restant dans sa famille, dans son pays, ou est t-il nécessaire de partir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexia Blangarin • 28 Avril 2020 • Étude de cas • 1 318 Mots (6 Pages) • 902 Vues
Blangarin
Alexia
Objet d’étude :
Identité et diversité
Question n°1 :
Les points communs entre ces deux documents est le sujet d’émigration. Cependant l’un est une lettre écrit au passé qui raconte le déroulement de son émigration, et l’autre est une chanson sous forme de discours où l’auteur désire quitter son pays mais sa femme n’est pas du même avis.
Question n°2 :
A travers le récit de Carmela, l’auteur fait partager une expérience collective par un récit réel de son voyage de l’Italie vers l’Amérique. L’emploi de nom propre telle que
« Naples » (l.9), « Montepuccio » (l.31) ou encore le nom de langue réelle telle que le
« milanais » (l.22) ou le « romain » (l.22), permet au lecteur de visualiser les lieux, presque de se projeter dans la scène directement à la place de Carmela.
Principalement, ce qui rend l’expérience dîtes « collective » est l’emploi très fréquent du pronom personnel « nous » (l.1,3,5,6,… ) qui englobe le public avec la jeune fille dans son vécu, ses émotions,…
L’auteur à également utilisé des comparaisons qui sont aussi des anaphores pour rendre le texte plus vivant : « comme tous les autres » (l.5,6 et 8) ou bien « comme à nous » (l. 28). On y trouve également un champ lexical qui se rapportes à un ensemble de personnes, telle que « famille » (l.4) ; « foules » (l.19) ; « frères » (l.27) et
« Europe » (l.4), ceci permet d’ insister sur la participations des lecteurs pour avoir vraiment l’effet de collectivité.
Question n°3 :
L’ interprétation de Goldman et Sirima de la chanson « Là-bas » est un dialogue d’un couple où leurs avis s’oppose. L’homme souhaite émigrer car il ne se sent pas à sa place, au contraire de sa femme qui elle, ne veux pas qu’il s’en aille. Dans la composition de la chanson, l’alternance des couplets par les deux chanteurs expriment leurs idées chacun leurs tours « j’irai là-bas » qui oppose l’avis de sa femme « n’y vas pas ».
L’homme croit pouvoir y trouver la richesse « L’or est à portée de tes doigts » (l.10), la liberté « Tout est neuf et tout est sauvage » (l.2) ; « Libre continent sans grillage » (l.3) ; « J’aurai ma chance, j’aurai mes droits » (l.30), alors que là où il est actuellement, selon lui, c’est une prison « Ici, les autres imposent leur loi » (l.36) ; « Moi je ne suis pas bien né » (l.24) ; « Ici, même nos rêves sont étroit » (l.52). Au contraire de sa femme qui elle se méfie de cette endroit soi-disant paradisiaque « Y’ a des tempêtes et des naufrages » (l.13) ;
« Le feu, les diables et les mirages » (l.14) et elle se projette dans l’avenir avec son mari pour le retenir de partir « Je te veux mari et père » (l.14).
Au fur et à mesure de leurs discours, le mari s’impose « La vie ne m’a pas laissé le choix » (l.42) ; « Je me perds si je reste là » (l.58) ; « C’est pour ça que j’irai là-bas » (l.54). La femme s’efface de plus en plus avec la répétition du mot « N’y vas pas » qui perd de sa puissance et n’ atteint plus son homme, et rend donc un discours muet, puis s’éteint.
Compétence d’écriture :
Selon – vous, peut-on construire son identité en restant dans sa famille, dans son pays, où est-il nécessaire de partir ?
L’identité d’une personne se construit tout au long de sa vie, et évolue au quotidien.
En premier lieu, elle se créer au sein de sa famille, un groupe de personne avec lequel on a grandit, qui nous transmet leurs cultures, religion, environnement, appartenance social, les habitudes et autres. Elle permet de nous différencier les uns au autres, et donc de faire de nous une personne unique.
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