Paragraphe argumenté poème "l'amoureuse"
Commentaire de texte : Paragraphe argumenté poème "l'amoureuse". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Rukaya • 5 Octobre 2022 • Commentaire de texte • 1 745 Mots (7 Pages) • 389 Vues
KFYIYFILYFLIUFILUFIYFYParagraphe de Commentaire : Sous-partie
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Paule Éluard est un poète du 20e siècle, imprégnait par le mouvement surréaliste. Il écrit en 1926 le poème : « L'Amoureuse », 4e poème de la seconde section "Mourir de ne pas mourir", de Capitale de la Douleur, un recueil écrit presque entièrement au présent. Ce poème est composé de deux sixains en vers libres écrits en octosyllabes avec des rimes irrégulières.
À présent, nous verrons, en quoi la fusion du poète à l'être aimé est marqué dans ce poème.
Dès la lecture du titre, on constate que le poème est consacré à la femme. Plus précisément la femme que le poète, protagoniste de son poème, aime. L'anaphore "d'elle " qui est l'amoureuse montre qu'elle fait partie de lui-même ; par les yeux, les cheveux, et les mains. Au vers un le terme : « Debout sur mes paupières » est une image surréaliste, cela nous fait comprendre que la femme émerge du rêve (supposé) du poète ce qui exprime bien la fusion des deux protagonistes. Au second vers : « Ses cheveux sont dans les miens », marque une fusion amoureuse évidente des cheveux mélangés, le mélange des cheveux prépare et annonce l'abandon des corps pour s'unir, autre terme caractéristique de la fusion, qui accentue la connexion des deux êtres. Aux vers trois et quatre : le parallélisme entre les deux vers ainsi que le champ lexical du corps montre un poète aveuglé dans son univers où il se complaît avec sa moitié. Les amants fusionnent alors ; dans le toucher : « .. La forme de mes mains » et dans la vison : « .. La couleur de mes yeux » qui est celle des siens. Ce poème engendre une vision croissante de la force de la fusion du poète et de la femme. Au vers cinq la phrase : « Elle s'engloutit dans mon ombre » exprime que la fusion complète des amants semble trop forte pour être décrite. D'où cette image irréaliste, violente et paradoxale, par l'association de deux éléments contraires, la terre et l'air, au vers six. La « pierre » (qui s'engloutit) sur le « ciel », pierre qui ne tombe pas réellement, car cette chute est une élévation vers le ciel, vers l'extase de leurs unions, en l'occurrence, ici, charnel. C'est une comparaison entre « elle » la pierre et lui, le ciel ; une mise en valeur de l'opposition qu'il y a entre ces deux-là. Mais de ce contraste né une cohésion grâce aux sentiments du poète. Aux vers sept et huit, on peut voir l'importance des yeux dans ce, pourtant court, poème de par le champ lexical de la vision qui est souvent utilisé (il y a le mot "yeux" qui est évoqué deux fois et le mot "paupière."). Au vers sept, la troisième référence aux yeux permet de créer l'image d'une liaison pratiquement malsaine, car cette liaison, assemblage des deux âmes, obsède le poète. L'assimilation entre cette femme et le poète est de plus en plus forte, ce qui lui arrive à elle : « .. Les yeux ouverts » entraîne un effet chez lui, preuve incontestable de leur lien. Au vers neuf, deux oxymores sont présents. Par le biais des mots : « Rêves en pleine lumière » et «s'évaporer» qui représente l'air et «les soleils» représentes donc le feu. Ses deux éléments contradictoires révèlent alors, le monde imaginaire que le poète, c'est crée de par cette fusion qui paraît irréaliste. Le rêve qui est sujet d'action au cours des vers neuf et dix montre que le rêve a un effet sur le poète, que les rêves de la femme aimé font disparaître tout ce qui a autour de lui, elle est omniprésente dans son esprit.
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