Olympe de Gouges / préambule
Dissertation : Olympe de Gouges / préambule. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mathis goujon • 10 Avril 2022 • Dissertation • 888 Mots (4 Pages) • 640 Vues
Préambule de la DDFC :
Introduction :
- Olympe de Gouges (1748-1793), femme de lettres🡪 mouvement des Lumières par ses œuvres qui militent pour l’égalité.
- Participe à la Révolution française en promouvant notamment l’égalité des sexes.
- Féministe combattif 🡪 figure singulière et marquante de la Révolution.
- Meurt guillotinée en 1793🡪 dénonce les massacres menés au nom de la Révolution.
- Le préambule🡪 DDFC 1791 = son texte le plus connus.
- Réécrit la DDHC de 1789🡪 énoncer les principes de l’égalité entre les sexes.
Problématique et mouvement :
En quoi ce préambule justifie-t-il l’importance d’une constitution affirmant l’égalité entre les hommes et les femmes ?
-Mouvement 1 : ODG appelle à la constitution d’une assemblée nationale des femmes.
- appelle les femmes à se constituer en assemblée.
-Mouvement 2 : ODG explique pourquoi une constitution égalitaire entre les sexes est vertueuse.
- de « Considérant que l’ignorance » à « et au bonheur de tous ».
-Mouvement 3 : ODG introduit les articles de droits auxquels elle aspire.
- Dernier paragraphe du préambule.
Mouvement 1 : ODG appelle à la constitution d’une assemblée nationale des femmes.
- Enumération ternaire (liste de 3 choses)🡪 produit un effet rhétorique🡪 « les mères, les filles, les sœurs ».
- Périphrase 🡪 désigne toutes les femmes
- Les périphrases 🡪 insistent sur la solidarité des femmes. Présentées comme format 1 seul et même famille (de protection et source de vie).
- Les périphrases 🡪 puissance des liens qui unissent les femmes aux hommes.
- Les femmes 🡪 représentant la nation donc demandent à être constituées en Assemblée National. « Représentantes de la nation » / « demandent d’être constituées en Assemblée national. »
- Elle rappelle ainsi que les femmes, par leur importance dans la société peuvent tout autant que les hommes, représenter la Nation.
- Présent de l’indicatif 🡪 ODG n’écrit pas pour l’avenir, mais pour le présent, dans l’urgence même.
Mouvement 2 : ODG explique pourquoi une constitution égalitaire entre les sexes est vertueuse.
- La gradation 🡪 « l’ignorance, l’oubli ou le mépris » juge sévèrement la société qui maintient volontairement la femme dans un état de dépendance 🡪ODG en résulte « des malheurs publics » et « de la corruption des gouvernements. »
D’après ODG, les désordres sociaux proviennent du mépris que subissent les femmes (misogynie).
- Enumération ternaire d’adjectif 🡪 « droit naturels, inaliénables et sacrées », elle évoque les « droits naturels » de la femme, d’après ODG la Constitution doit restaurer les droits établis par la nature, mais qui ont été modifié par l’homme.
- Répétition 🡪 « afin que » locution conjonctive = ODG cherche à être méthodique et exhaustive.
- Parallélisme 🡪 « pouvoir des femmes » et « pouvoir des hommes » inscrit l’égalité homme/femme dans le texte.
- Complément circonstanciel de temps 🡪 « pouvant être à chaque instant comparés » = Le CCT crée un sentiment d’urgence et de nécessité.
- Majuscule 🡪 « Constitution » = sacralise le texte juridique 🡪 reprend les principes clés de la Révolution : ce n’est plus le roi qui est sacrée, mais la nation, dont les idéaux sont inscrits dans la constitution.
- Les adjectifs : « simples et incontestables » 🡪 promeuvent la clarté de la constitution, dont ce préambule est l’image : synthétique et général.
- Hyperbole lyrique 🡪 « au maintient (…) des bonnes mœurs, et au bonheur de tous.» = témoigne de l’enthousiasme de ODG 🡪 sa constitution ouvrirait à un bonheur généralisé.
Mouvement 3 : ODG introduit les articles de droits auxquels elle aspire.
- Effort rhétorique de structuration 🡪 connecteur logique au second paragraphe « En conséquence » ce qui maintient l’effort rhétorique.
- Périphrase 🡪 éloge des femmes 🡪 « le sexe supérieur en beauté comme en courage dans les souffrances maternelles. » 🡪 Affirme la supériorité des femmes sur les hommes = ce qui renverse avec audace la hiérarchie alors admise.
Cette périphrase peut surprendre car dans un texte qui vise l’égalité des sexes ODG s’appuie sur l’image traditionnelle de la femme, gracieuse et maternelle, comme si elle ne parvenait pas totalement à s’extraire des clichés qui entourent la féminité.
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