Olympe de Gouges

Olympe de Gouges (1748-1793) était une femme de lettres française considérée comme une des pionnières du féminisme. Elle s’inscrit dans le mouvement des Lumières par ses œuvres et prône l’égalité entre les femmes et les hommes.

Le texte étudié constitue le préambule et les quatre premiers articles de sa « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » (1791). Elle appelle les femmes à constituer une assemblée nationale, expose ses arguments et énumère ses souhaits dans les différents articles.

Au début de son préambule, Olympe de Gouges expose clairement son but. Elle « Demande » la création d’une « Assemblée nationale » pour les femmes. L’utilisation du présent exprime un fait réel, ne laisse pas de place au doute ou à l’incertitude. Olympe de Gouges appuie sa demande en s’adressant à « Toutes les femmes ». Pour captiver l’attention de toutes les femmes, son texte commence par une énumération ternaire « Les mères, les filles, les sœurs ». Cette énumération représente la famille qui doit se protéger, s’unir. Olympe de Gouges insiste sur le fait que les femmes doivent être solidaire et se protéger.

La périphrase « Représentante de la nation » représente toutes les femmes. Olympe de Gouges fait un lien entre les femmes et la nation. Elle utilise les sentiments du lecteur en valorisant les femmes. Elles ont donc la même importance que les hommes, et peuvent donc prétendre au même droit et donc représenter la nation.

Son premier paragraphe est une argumentation de son idée principale.

« L’ignorance, l’oubli ou le mépris » est une gradation visant à juger la société. Cette gradation est complétée par les « seules causes », où l’on comprend que tous les problèmes de la société sont dus au manque d’importance accordé aux droits de la femme. Ce paragraphe est une très longue phrase qui, telle une tirade, décrit une succession d’accumulation d’idées, révélant le contenu de la pensée d’Olympe de Gouges et donc de ce qu’elle souhaite obtenir en faveur des droits des femmes. Même si cette phrase est un flux de la pensée d’Olympe de Gouges, ses idées sont structurées. Olympe de Gouges utilise une énumération ternaire « Les droits naturels, inaliénables et sacrés » pour souligner que la constitution va rendre justice aux femmes, en leur redonnant leur droit.

Olympe de Gouges, utilise la locution conjonctif « Afin que », à trois reprise, pour lui permet d’énumérer clairement et avec méthodes ses idées.

Elle utilise des mots forts en utilisant le champ lexical de la justice, tels que « déclaration solennelle », « droits naturels », « sacrés », « corps social », « droits », « devoir », « pouvoir », « institution politique », « respect », « réclamation des citoyennes », « principes simples et incontestables » ou encore « Constitution ». Elle effectue un parallélisme entre « pouvoir des femmes » « pouvoir des hommes », ce qui permet d’accentuer sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Olympe de Gouges insiste sur le fait que l’égalité entre les hommes et les femmes doit s’appliquer à chaque instant en employant un synonyme « Constamment » « sans cesse ». Olympe de Gouges assure que sa déclaration sera élaborée sur des principes faciles à comprendre, avec l’utilisation

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