Olympe de Gouges
Analyse sectorielle : Olympe de Gouges. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Couc28 • 2 Mars 2022 • Analyse sectorielle • 1 025 Mots (5 Pages) • 414 Vues
A travers ce texte, nous verrons comment Olympe de Gouges situe les femmes à l’égale de l’homme? D’une part le rappelle de l’égalité de la femme vis à vis de l’homme (articles 1 à 3), d’autre part la condamnation du comportement des hommes et l’appelle à une réforme législative (articles 4 et 5) mais aussi le pouvoir judiciaire, l’égalité devant la justice (articles 6 à 8).
1er mouvement :
Dans son premier article, Olympe féminise la déclaration, le groupe nominal « les hommes » devient « les femmes ». Elle ajoute le complément d’objet « à l’homme », l’objet de la discussion est donc bien la femme vis à vis de l’homme. On retrouve la coordination des verbes « naître » et « demeure » qui marque respectivement un état naturel et les adjectifs épithète « libre » et « égale », comme dans la DDHC. On est donc dans un pastiche mais avec un thème modifié l’égalité de la femme vis à vis de l’homme. La deuxième phrase reprend celle des droits de l’homme avec le groupe nominal « utilité commune » qui fait référence à la société donc la femme existe dans celle-ci.
Dans son second article, le complément du nom « de l’homme » de la DDHC est coordonné avec celui de « de la femme », il y a donc une égalité grammaticale, les droits naturels ne sont plus que pour les hommes mais aussi les femmes. La fin de l’article respecte celui des droits de l’homme à part l’ajout de l’adverbe « surtout » devant le groupe nominale « la résistance ». L’ajout d’un modalisateur qui montre la pensée d’Olympe de Gouges va faire échos à l’article 4. Ainsi la liberté est l’égalité sont ce qui permettra à la femme de résister à l’oppression de l’homme.
Dans son troisième article, Olympe définit la notion de « Nation » à l’aide d’une proposition subordonnée relative dont le pronom a pur antécédent « Nation ». L’autrice unit l’homme et la femme par la conjonction de coordination :« Nation qui n’est que la réunion de la femme et de l’homme ». Le terme « réunion » dont le préfixe « ré » précise la volonté d’unir à nouveau l’homme et la femme par le pouvoir politique. Pour souligner l’existence de l’égalité entre l’homme et la femme comme réelle et effective, Olympe de Gouges utilise une négation restrictive « ne que ».
Transition : Nous savons maintenant comment Olympe e Gouges situe les femmes, grâce à un pastiche de la DDHC ou Olympe nous montre sa pensée et sa façon de la définir. Nous allons maintenant voir comment elle situe les femmes à l’égard de l’homme par la condamnation du comportement des homme.
2ème mouvement :
Dans son quatrième article, Olympe ajoute le mot « justice » coordonné à celui de « liberté » et remplace le groupe verbal « ne suit pas » par le groupe « rendre tout ce qui appartient ». Dans la seconde proposition la connotation est judiciaire, proche du champ lexical de la justice, les femmes on subit un vol, celui de leur liberté, de leur droit. Le registre est polémique, l’homme est comparé à un tyran.
Olympe de Gouges utilise un adjectif de modalisation « perpétuelle » pour qualifier cette tyrannie. Mais aussi un champ lexical de l’oppression avec « oppose, bornes, tyrannie ». La réforme est qualifié par le mot « doivent » qui montre donc qu’elle est nécessaire.
Dans son cinquième article, il y a de nouveau un jeu de coordination entre la « nature » et « la raison » qui est accentué par les adjectifs « sages » et « divines ». L’homme doit se plier, par réflexion au lois divines, connotation du pêché face à l’inégalité législative de la femme vis à vis de l’homme. L’inégalité entre la femme et l’homme devient alors elle aussi nuisible à la société.
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