Nous connaissons par oui dire l'existence de l'amour

Nous connaissons par ouï dire l'existence de l'amour.

[Assis sur un rocher ou sous un parasol rouge, allongés dans le pré bourdonnant d'insectes, les deux mains sous la nuque, agenouillé dans la fraîcheur et l'obscurité d'une église, ou tassés sur une chaise de paille entre les quatre murs de la chambre,] [ tête basse, les yeux fixés sur un rectangle de papier blanc, ] [nous rêvons à des estuaires, des tumultes, des ressacs, des embellies et des marées. Nous écoutons monter en nous le chant inépuisable de la mer qui dans nos tête afflue puis se retire, ] [ comme revient puis s'éloigne le curieux désir que nous avons du ciel, de l'amour, et de tout ce que nous ne pourrons jamais toucher des mains. ]

Analyse 

- Le poète considère le lecteur comme sont semblable, son égal.

- Un espace flou il n’est pas sur comme s’il laissait le choix au lecteur

- Idéal insaisissable

- Forme de persistance du sacré et du religieux

- Fait référence au poète qui cherche de l’inspiration

- Enumération du champs lexical de la mer

L1à3 : le poète énonce plusieurs espaces c’est un peu comme s’il n’était pas sur ou qu’il nous laissait le choix de l’endroit où on est pour commencer à rêver

L3à4 : le poète n’a pas d’inspiration mais cherche à écrire

L4à5 : le bruit que fait la mer est mis en avant comme inépuisable et constant

L6à7 : un aspect idéal insaisissable est mis en avant : l’amour , le ciel (peut être assimilé à la grandeur ou qqc de sacré) et toutes les choses auquel on rêve

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