New York
Commentaire de texte : New York. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Talal Kadah Habbal • 11 Avril 2022 • Commentaire de texte • 623 Mots (3 Pages) • 320 Vues
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-Mouvements du texte : vers 1 à 6 : la ville fascinante
vers 7 à 10 : la ville inquiétante et épique
vers 11 à 22 : la ville inhumaine et morbide et frustrante
vers 23 à 27 : la ville nocturne et monstrueuse
Mouvement 1 :
- Senghor dans son poème peint new York d’une ville fascinante, cette fascination se traduit par la fascination de Senghor par la beauté de new York, il commence le poème par une apostrophe « New York ! » (V1), celle-ci attire l’attention du lecteur vers cette ville fascinante.
- Senghor rend de new York un humain à travers sa personnification « sourire de givre » (v3), « muscles d’acier » (v7), « peau patinée » (v7) cette personnification souligne la beauté de la ville.
- Pour élaborer davantage son éblouissement l’anaphore au vers 3 et 4 « Si timide » montre que le poète est impressionné par la ville de new York tout en mettant en valeur sa timidité comme si la ville était un humain
- La périphrase élogieuse « ces grandes filles d'or aux jambes longues » revoit à la beauté des grattes ciels tout en les personnifiant aux longues jambes des filles
Mouvement 2 :
- New York est également décrite comme une ville à l'aspect conquérant, dont l'architecture est caractérisée par le gigantisme. C'est ce qu'indique la personnification aux vers 7 « dont les têtes foudroient le ciel. » cela montre la grandeur des grattes ciels de la ville. New York est capable de défier les forces de la nature. Orgueil de la ville qui défie la nature.
- La personnification au vers 9 les gratte-ciels qui défient les cyclones" donne une image prométhéenne de la ville qui s'attaque au ciel comme un blasphème. C'est une possible référence à une intertextualité biblique, la tour de Babel, symbole de l'orgueil humain. C'est également une image inversée de la mythologie grecque où c'est Zeus. Les gratte-ciels sont présentés tels des monstres.
- L’allitération en p dans « peau patinée de pierre » met en valeur une ville où ne règne qu'un modernisme menaçant.
Mouvement 3 :
- Leopold Senghor commença le poème par « D’abord » ce qu’il montre qu’il passera de parler de la beauté de la ville à quelque chose de négatif
- L’Anaphore de « Pas un » suivi des éléments rassurants (« rire d'enfant », « sein maternel », « mot tendre ») montrent qu'il manque la chaleur humaine à cette ville. Cela était déjà présenté dans le début du poème avec le champ lexical du froid.
- " les trottoirs chauves de Manhattan" dénonce la destruction de la nature, remplacée par les constructions de béton et d'aciers.
- "jambes de nylon" cette phrase montre l’aspect artificiel de la ville. La répétition des marques de négation au vers 14 " sans un puits ni pâturage" insistent sur ce monde totalement artificiel.
Mouvement 4 :
- La nuit, loin de s'ouvrir sur le calme et la paix se caractérise par l'agitation incessante. L'apostrophe lyrique au v. 23 et les assonances en [i] -, à la nuit marque l'émotion du poète, une certaine fébrilité face à l'absence de tout repos possible : « Nuits d'insomnie, ô nuits de Manhattan ! »
- Le poète décrit le trafic nocturne qui donne à la ville, une nouvelle fois un aspect fantastique. La métaphore empruntée à la magie au v. 24 « feux follets » désigne les phares des voitures.
- L'emploi de la personnification au même vers "les klaxons hurlent /des heures vides".
- La description de la mégalopole américaine insiste sur une ville où domine une architecture menaçante, arrogante, où la nature ne peut plus exister dans cet univers artificiel. Le fantastique de cette ville est enfin rendu par l'évocation de la vie nocturne trépidante, empêchant tout repos.
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