Molière, les Précieuses Ridicules

  Le classicisme est un genre littéraire née au XVII siècle sous la monarchie absolue du roi Louis XIV. Suite à la création de l'académie française puis de la comédie française, le classicisme se démarque grâce à la comédie représenter par quelques auteurs tels que Molière ou encore Corneille. D'autres registres naissent au sein du classicisme, comme la tragédie ou le drame.

Cet extrait a été écrit par jean baptiste Poquelin dit Molière, en 1662, sous le règne du roi soleil. Comédien, metteur en scène, dramaturge, régisseur, Molière est née en 1622 à paris et meurt quelques heures après sa dernière représentation du malade imaginaire le 17 février 1673 à Paris. Née d'une riche famille de marchand il créer très rapidement sa compagnie l'illustre théâtre en 1645. la même année il quitte paris durant treize ans et parcours les provinces de France. En 1658 il revient a paris et attire déjà l'œil de la royauté avec sa pièces "les précieuses ridicules". Parmi ces œuvres les plus célèbres on retrouve : l'avare en 1668, le Tartuffe en 1669, les Fourberies de scapin en 1670. Molière se démarque par son talent a tout faire. Il s'exprime a travers le théâtre au temps du classicisme en faisant de la comédie ainsi que de la farce.

Cet extrait est tire de l'école des femmes, comédie écrite par Molière en cinq actes et en vers. Dans cette pièce Molière met en scène le personnage du valet vivant sous les toits de son maitre. Le valet vit en tant qu’observateur privilégié de la vie privée de son et avec lequel il est à la fois en accord et en opposition.

Dans cet extrait de l'acte IV scène 4 de "l'école des femmes" Molière met en scène les valets et leur maitre, Arnolphe, dans une situation où ils sont tous trois complices en dépit de Horace fils de la meilleure amie de Arnolphe. Ils montent tous les trois un stratagème pour empêcher Horace de voir Agnès la pupille de Arnolphe. Ils répètent alors leurs rôle ou Arnolphe joue Horace arrivant voir Agnès, mais Alain et Georgette les deux valets sont là pour l'en empêcher. L'extrait se caractérise donc par la relation de complice entre les valets et le maitre.

   En quoi cet extrait comique de l'école des femmes met en valeur la relation maitre valet ?

   Dans une première partie, nous allons étudier le comique de l'extrait. Puis dans un second temps nous analyserons la relation maitre valet.

   Cet extrait de l'école des femmes fait partie du registre comique. Les 4 sources du comique y sont présentes : le comique de mot, le comique de situation, le comique de geste, le comique de caractère.

Tout d'abord, le comique de mot représenter dans cet extrait par plusieurs procédés. L'utilisation du vocabulaire de l’amitié avec « ma mignonne » l.17 ou encore « mon pauvre cœur » l.15, permettent à Arnolphe, qui joue le rôle de Horace, d’amadouer les deux valets pour le laisser voir Agnès. De plus Alain et Georgette ont un vocabulaire familier en insultant Horace à plusieurs reprises « Vous êtes un fripon. » l.21, « Vous êtes un nigaud. » l.19.

Ensuite, le comique de situation est présent dans l’extrait par le biais de rimes comme « Alain mon pauvre cœur […] soulage ma langueur. » l.15, qui permettent Arnold de faire l’innocent et d'insister sur son rôle au Horas se fait gentil pour voir Agnès. Où encore la ruse d’Arnold l.26-27 qui met en scène le rôle de Horace jouer par le maitre, où celui-ci propose de l’argent aux valets pour qu’il puisse aller voir Agnès.

Puis on remarque le comique de caractère présent grâce a l’utilisation de mot, permettant d’insister sur la violence des paroles de Alain et Georgette, pour rejeter Horace. Avec par exemple « Hors d’ici ! » ou encore « Mais tôt ! » l.31-33. De même que le caractère opportuniste et profiteur des deux valets accentue le comique dans cet extrait. Ils acceptent l’argent propose par Horace, l.28 « Ils tendent tous deux la main, et prennent l’argent. »

...