Micromégas
Cours : Micromégas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissolvant57 • 2 Janvier 2016 • Cours • 1 339 Mots (6 Pages) • 731 Vues
LA n°1 : Migromégas, Voltaire (1752)
(Repères conte philosophique p196)
Apologue : récit court qui se met au service d’une morales (Candide, Voltaire : « il faut cultiver notre jardin ») -> nom générique d’une forme d’argumentation qui passe par la fable, le conte, le conte philosophique.
Introduction :
L’œuvre que nous allons étudier est un extrait d’un conte philosophique de Voltaire, Micromégas qui est publié en 1752. Voltaire est né en 1694 et mort en 1778. Il a vécu au XVIIIe siècle, le siècle des lumières. C’est un philosophe engagé qui lutte contre intolérance notamment religieuse (Ex : affaire Calas). Notre extrait se situe au chapitre 4. Dans le passage Micromégas, le personnage éponyme et le Saturnien essayent de trouver de la vie humaine sur Terre grâce à leurs observations, la vue et le touché. Ils en concluent qu’il n’y en a pas. Voltaire met en garde contre le piège des perceptions sensorielles. Nous allons essayer de répondre, dans cette LA à : comment Voltaire nous met-il en garde contre la relativité de nos connaissances par nos sens. En premier nous allons parler des 2 étrangers qui découvrent la Terre grâce à leurs observations, ils mettent en jeux leurs perceptions sensorielles, càd la vue et le touché. Ensuite nous verrons les erreurs de jugement liées au sens. Puis pour finir nous allons analyser l’ironie du narrateur dont le but est à la fois d’instruire et de plaire.
Problématique :
Comment Voltaire persuade-t-il le lecteur de la relativité des perceptions sensorielles dans la connaissance ?
1. La connaissance du monde et des hommes passe par l’observations sensorielle.
a. La vue
Nous allons voir que les 2 étrangers utilisent leurs observations pour prendre connaissance de la Terre et mettre en jeux leurs perceptions sensorielles. D’abord la vue. On remarque dès la ligne 1 qu’ils se déplacent sur l’ensemble du globe « ils eurent fait /../ » ligne 4/5 + opposition revenu/parti => la boucle est bouclée, ligne 8 « allant et revenant » -> gérondif « dessous/dessus » -> adverbe ici renforçant le sens du verbe grace à l’adverbe, impression de longueur. Ils font le tour plusieurs fois. Rien n’est négligé grâce à leur déplacement. Ligne 10 « tout ce qu’ils purent » tout est un pronom indéfini signifiant que rien est oublié
Le lexique de la vue est également présent montrant par quels moyens ils étudient la Terre. Ligne 5 « avoir vu » ligne 9 « apercevoir ». Ils utilisent la vue d’abord mais ils font l’effort de toucher à la ligne 10 où l’on constate 3 verbes au passé simple. Ils se rapprochent de l’organe de la vue de l’objet pour rendre plus efficace le sens de la vue pour mieux observer. Le but de l’observation visuelle ligne 9 « pour tâcher d’apercevoir si ce globe était habité ou non ». Le verbe apercevoir n’est pas très précis or tâcher est plus précis dans l’effort.
b. Le touché
Comme la vue n’apporte pas de résultats ils utilisent le toucher. On peut remarquer le verbe « tâtèrent » dans l’énumération de verbe d’action ligne en dernier qui signifie une suite logique ils ne voient rien donc ils touchent. « Ils » les étrangers rassemblés lorsqu’ils observent pour insister sur le fait qu’ils aient le même système d’observation. Le passé simple est utilisé pour marquer les nombreuses actions successives et rapides. L’adverbe « partout » ligne 10 insiste sur l’aspect minutieux et consciencieux de leur observation.
La face d’observation fini par la conjonction de coordination « mais » ligne 10 toujours en concluant qu’ils ne sont pas « proportionnés » pour aboutir sur la moindre conclusion.
Le narrateur a beaucoup insisté sur les yeux et les mains pour en conclure que la vie n’existe pas sur Terre. Peut-on se fier juste à nos sens pour découvrir la vérité ?
2. Critique les conclusions obtenues
a. Le nain
Dès la
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