Mariage de Figaro

BERNARD                                                                                                 PG01

Killian

Commentaire composé n°1

        Nous allons étudier la scène 1 de l'acte I de la pièce de théâtre le mariage de Figaro. Le mariage de Figaro est une pièce qui connu un grand succès après la période de censure dépassée. Cette pièce fait parti d'une trilogie écrite par Beaumarchais en 1778, mais sa première représentation officielle publique n'eut lieu que le 27 avril 1784. Donc nous avons dans cette trilogie Le barbier de Séville, Le mariage de Figaro et La mère coupable. Ces pièces retracent l'histoire de la famille Almaviva mais aussi du valet Figaro. Le théâtre de Beaumarchais est plein de rebondissement comme sa vie qui est loin d'être banal. S'il est comique son théâtre révele aussi son temps: le XVIIIème siècle et ses préoccupations. En effet, cette époque est au cœur d'une monarchie constitutionnel en construction. Cette œuvres est représenter pour la première fois au grand public tout juste cinq ans avant la Révolution Française. La pièce met en scène le droit du seigneur, elle nous montre cette folle journée durant laquelle Figaro va déployer ses ruses pour empêcher que son maître le Compte Almaviva d'utiliser sur Suzanne son droit de cuissage qu'il avait aboli dans Le barbier de Séville. La scène étudié est une scène d’exposition. En quoi cette scène d'exposition répond t-elle aux attentes d'une première scène? Pour commencer nous allons vous montrez les éléments spatio-temporels, ensuite présenter les personnages et leurs liens. Dans une seconde partie nous allons démontrer que cette scène annonce une comédie et une critique social. Nous allons nous intéresser  au comique qu'on peut trouver, puis l'intrigue de la scène et pour finir la critique social présente. Nous ferons un bilan de la scène et nous pourrons alors résoudre la problématique dans une conclusion.

        D'une part il s'agit d'une scène d'exposition car il y a encore des éléments spatio-temporel qui sont très important. Dans la didascalie initiale nous pouvons voir de nombreux éléments sur le lieu «Le théâtre représente une chambre a demi démeublé, un grand fauteuil de malade est au milieu. Figaro, avec une toise, mesure le plancher. Suzanne attache à sa tête, devant une glace, le petit bouquet de fleurs d'oranger, appelé chapeau de la mariée». Cette didascalie initiale nous montre qu'il sont en train d'emménager ensemble. Nous pouvons aussi nous attendre a une pièce très active avec un rythme soutenu, car des la scène d'exposition nous voyons un conflit entre les 2 valets pour la chambre car Figaro voit un côté pratique pour qu'il puisse rejoindre le Comte rapidement «...en deux pas...» alors que Suzanne voit un côté non pratique car le comte pourra profiter de son droit de cuissage sur elle «(...)monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme; c'est sur la tienne, entendu-tu, qu'il a jeté ses vues(...)». Nous pouvons constater le refus de Suzanne grâce a de nombreuse négations «Et moi je n'en veut point. Elle me déplaît. Je n'en veut point.»

        Nous pouvons d’ailleurs aussi remarquer deux personnages dans cette scène d'exposition qui s'avèrent être les personnages principaux. Figaro (qui est un personnage éponyme) et Suzanne. Figaro et Suzanne sont tous deux des valets, ce qui est rare que dans une pièce de théâtre se sont les valets en personnages principaux. Nous comprenons assez vite que Figaro est le valet du Comte, Suzanne de la Comtesse. Figaro et Suzanne vont bientôt se marier, comme on peu le voir dans la didascalie initiale «bouquets de la mariée».

        Les personnages on des liens particulier. Il y a 2 valets qui vont se marier d'un véritable amour. Nous pouvons le comprendre grâce au champs lexical de l'amour «l’œil amoureux d'un époux; mon fils; ma petite Suzanne; mon amant; mon mari». Cet amour véritable occupe une majeur partie de la scène d'exposition. D'ailleurs nous savons que Figaro est le valet du Comte «Monseigneur» et Suzanne de la Comtesse «si Madame». Le Comte veut aussi profiter de Suzanne grâce a son droit de cuissage «(...)monsieur le comte Almaviva veut rentrer au château, mais non pas chez sa femme; c'est sur la tienne, entendu-tu, qu'il a jeté ses vues(...)».  Nous comprenons qu'il s’agit d'une scène d'exposition mais aussi que cette scène d'exposition nous annonce une comédie. De plus Beaumarchais en profite pour faire une critique social.

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