Marguerite Duras, l'incipit
Fiche : Marguerite Duras, l'incipit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kekestufoutla • 31 Janvier 2019 • Fiche • 441 Mots (2 Pages) • 554 Vues
-L’incipit-
1950
Marguerite Duras (1914-1950) :
Elle passe son enfance au Viet-nam. En 1932 elle décroche son bac et obtient une licence en droit en 1963. Elle est dramaturge, scénariste et réalisatrice française.
Elle appartient au nouveau roman et ses oeuvres les plus connues sont :
- Les impudents (1943)
- un barrage contre le pacifique (1950)
I. Une ouverture lacunaire.
1) les personnages.
- des personnages peu identifiés :
trio central
Seul joseph est nommé ( il fume )
La mère n’a pas de nom
Suzanne n’est pas encore nommé, c’est la narratrice externe omnisciente
- un plan familial très soudé :
Ils ont les memes idées
Recurrence de «ils» et «eux» ce qui suggère une étroite complicité
Expression hyperbolique : «qui allait changer leur vie à tous»
2) un cadre imprécis
«un coin de plaine»; «un désert»; la ville de Ram est fictive, elle s’inspire de la ville Réam, «on peut y voir du monde» (voyageur, habitants)
Datation absente, on ne sait pas quand, un témoignage vers 1925-1930 pourtant ce (nouveau) roman est paru en 1950
3) les sentiments des perosnnnages
- ils sont découragés, abattus, cela culmine avec «dégoutés»
- acablé (car ils se félicitent d’avoir encore des idées)
- guettés par la léthargie , la passivité «extraire quelque chose de ce monde»
- une palette de sentiments malheureux : solitude «se sentir moins seuls»
- les perso sont associés à leurs milieux « coin saturé de sel» > «eux trois saturés d’amertume»
II. L’incipit annonce les principaux thèmes de l’oeuvre.
1) l’intrigue
- succession d’espoirs et d’échecs répétitifs quand le récit commence, la bonne idée s’est révélée désastreuse.
- Une modeste entreprise présentée de façon comiquement grandiose
«c’était ça les transports»
2) les thèmes
- Rapprochement entre la mère et le cheval : ils sont malades, vieux et épuisés par la vie et ses épreuves
3) l’écriture est répétitive.
-souligne le ressassement, les obsessions.
- répétition de «la mère» car elle n’a pas de prénom.
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