Malraux- La condition humaine
Commentaire de texte : Malraux- La condition humaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Vincent Auvergne • 11 Juin 2017 • Commentaire de texte • 1 037 Mots (5 Pages) • 1 489 Vues
Commentaire Malraux, la Condition Humaine
André Malraux, écrivain et homme politique du XXème siècle, a écrit La Condition humaine en 1933. Cet œuvre a rapidement fait l'unanimité parmi les critiques du public ce qui permettra à Malraux de gagner le prix Goncourt. L'extrait qui nous est imparti se trouve dans la partie 1 de ce roman. Ce roman se situe dans un contexte historique et réel qui est la guerre de Shanghai en 1927. Dans ce passage, Kyo et May, jeune couple marié qui s'aime profondément se disputent. Après avoir appris que May a eu une aventure, Kyo est mécontent alors qu'ils s'étaient accordé la liberté sexuelle. C'est alors que Kyo, furieux, décide de partir à la guerre, sans son amour le plus fou. Nous alors nous demander comment à-travers un dialogue dramatique les personnages expriment-ils leur interrogations sur les valeurs qui fondent leur couple. Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps un dialogue difficile, dans un second temps l'exercice problématique de la liberté, et dans un troisième temps, May ou l'affirmation de l'amour.
Dans un premier temps, nous allons voir un dialogue difficile entre les deux ''amants''. Tout d'abord, ce dialogue se retrouve dans une situation et un contexte dramatique. Les personnages se retrouvent dans un contexte de guerre. De ce fait, ils risquent la mort à tout moment, et ce peut donc être leur dernière rencontre. Et si l'un des deux est tué, le second serait dans une tristesse sans pareil, puisque perdre une personne où les dernières paroles avec celle-ci étaient violente, provoque toujours des remords. Ici, on voit donc que le risque de perdre un amour se transforme en haine. Néanmoins, la distance entre l'amour et la haine est assez proche comme on le voit avec « les blessures du plus profond amour suffisent à faire une assez belle haine » (l.39-40).
Ensuite, on peut voir qu'une incompréhension entre les personnages est mise en place. May l'aime encore et veut l'accompagnée au front, elle lui supplie « je te le demande » (l.42). Mais Kyo refuse le dialogue en se taisant comme on le voit avec « il se tue, de nouveau » et affirme qu'il ne veut pas partir en compagnie de May « je dis que je veux partir seul ». Ses silences couvrent les pensées que le personnage ne veut pas exprimer. Il a également recours au discours indirect libre « oui, en ce moment, elle était un autre » (l.11).
Dans un second temps, nous allons voir l'exercice problématique de la liberté. Tout d'abord, la position de Kyo est ambiguë. Il est jaloux que May l'ai trompé tandis qu'ils s'étaient accordé la liberté sexuelle. Ainsi, il lui prouve que lui est bel est bien fidèle « tu me suffis » (l.18). Il lui montre que c'est lui qui dois décider ce que May doit ou non pas faire, et que celle-ci doit toujours lui demander avant d'agir « tu ne me l'as pas demander » (l.30). La femme doit donc pour lui être soumise à son mari. De plus, Kyo est dans une position délicate, il doit aller servir son pays avec une volonté de puissance mais au prix de l'amour de sa bien aimée, même si celle-ci en a fréquenté un autre.
Ensuite, les limites de la conception de la liberté est montré. La liberté n'est pas vu du même point de vue entre May et Kyo. Kyo, comme dit précédemment, dit qu'il fallait lui demander la ''permission''. Mais May s'exprime pas pareil, c'est même le contraire. Elle dit que Kyo avait aussi la liberté, elle dit « tu n'avais qu'à prendre une maîtresse » (l.15). Et qu'il ne fallait pas accorder la liberté sexuelle si c'est pour s'en plaindre plus tard « il ne fallait pas me donner cette liberté, si elle doit nous séparer maintenant ».
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