Ma bohème, Arthur Rimbaud

Matheis buffet                                            Francais

                                         « Ma bohème »

Intro :

“

                    La nature n'est qu'un spectacle de bonté.          

                                                                                                          ” 

Rimbaud.

L’œuvre de Rimbaud :« Ma bohème », est pour moi parfaitement reflétée a travers cette citation. Cette poésie nommée « ma Bohème » fut écrite en 1870 par Rimbaud. Cette œuvre s’inscrit ici ,pour moi ,dans le courant symboliste. Le courant symboliste est un courant littéraire apparu dans le 19eme siècle, il cherche à développer un art nouveau qui évoque les choses au moyen des sensations et des impressions qu'elles provoquent (Par l’utilisation de symbole , d’où le nom symboliste)Par exemple la pluie peut signifier la tristesse ou bien le soleil le bonheur. .Les œuvres du symbolisme s'inspirent de la spiritualité, de l'imagination et de rêves. Rimbaud écrivit cette œuvre a l’age de 16 , c’est l’une de ses premières œuvres ,  C'est le dernier poème « Cahiers de Douai », le septième du deuxième cahier. Ce texte « semble » s’inspirer de la vie de Rimbaud , en effet Rimbaud se sentant orphelin a cause de l’abandon de son père , il fut prit de très nombreuses fugues qui l’amenèrent a Paris pour mener une révolution contre Napoléon III .Garçon a l’esprit vif et révolutionnaire , dans sa jeunesse , nombreux étaient ses poèmes a caractère révolutionnaire.Il cessa d’écrire après 1865 et mourut suite a une tumeur dans la jambe , a 37 ans.

Ce texte est une poésie , plus précisément un sonnet , Il comporte    quatorze vers composant deux quatrains et deux tercets   avec une volta et une pointe a la fin de la poésie .

Problématique :

On se demander comment Rimbaud arrive a représenter des émotions , sensations et si cette histoire est a propos de lui.

I) Libertée : Voyage ou Errance ?

Ma « bohème » évoque l’errance du poète , notamment par l’utilisation d’un important grand champs lexical du voyage et de l’errance exemple : « je m’en allais , j’allais sous le ciel , petit poucet , j’égrénais dans ma course , assis au bord des routes » . L’imparfait utilisé dans tout le sonnet suggère une répétition , une habitude des actions.

Cependant dans ce poème nous avons aucun repere spatio-temporel nous permettant de se repérer , les e «  Soirs de septembre, assis au bord des routes ». Il n’y a ici aucun but précis pour ce voyage, qui devient donc dans ce poème un long chemin d’errance…

Mais errance ne veut pas dire malheur , en effet il est heureux dans cette errance , avec une éloge amenée par des adjectifs mélioratifs : « Idéal (V.2) « Oh ! La  La ! Que d’amours splendides » (v.4) « doux frou-frou »(v.8) « Ces bons soirs » (v.10)

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