Littérature du XXe siècle
Étude de cas : Littérature du XXe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Okamni • 16 Novembre 2017 • Étude de cas • 14 309 Mots (58 Pages) • 599 Vues
CM LITTERATURE XX-XXI
Notion: Ecrire le quotidien
La vie mode d’emploi, Perec / Les années, A. Ernaux / Autoportrait, E. Levé
1 Decembre: 1h
Modalité d’évaluation:
CC intégral:
1 exposé oral par groupe de 3 de 20 minutes
Ecrit 60% : dissertation sur oeuvres 17 novembre
Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, Perec (1975)
Description d’une expérience, plusieurs jour en octobre 1974, il s’installe dans un café et décrit tout ce qu’il s’y passe.
« Ce qui se passe quand il ne se passe rien sinon du temps, des gens, des nuages et des voitures » Ce lieu parisien que décrit Perec est sous ses yeux, il apparait familier, banal, il dit que ce n’est rien mais qui forme un tout.
Les premières choses qu’il décrit sont les signes, les lettres, des signes qui constitue le paysages. But de rendre compte d’une réalité brute mais déjà il tombe sur des réalités visuelles décrites comme des objets.
L’épuisement du titre devient aussi l’observateur lui même et interroge cette capacité à observer et noter des choses. Le défi de décrire ce qu’il se passe quand il n’y se passe rien est un défi à l’attention. Cette tentative abouti non pas à l’épuisement du lieu mais à celui qui l’observe: « lassitude des yeux, lassitude des mots »
Tendance dans les livres au programme mettre en place des protocoles très neutre.
A. Ernaux écrit dans La Place, livre écrit après la mort de son père : « depuis peu je sais que le roman est impossible.. tous les signes objectifs d’une vie que j’ai aussi partagée.. l’écriture plate.. » Renoncement au roman , choix de l’écriture plate.
Autoportrait: livre constitué d’énoncés de constats qui se veulent sans art aussi descriptif et factuel que possible.
« Regarde de tout tes yeux, regarde » Il s’agit de développer les capacités d’observation de l’autour de soi sans pour autant renoncer à toutes les ressources du romanesque. Cette catégorie n’est pas un préconçu. Notion de romanesque qu’il faudra interroger, semble bien solliciter. Ce n’est pas un hasard que cette citation cités par Perec est tiré d’un roman d’aventure.
Dans La vie mode d’emploi, classés Romans. Ce pluriel a un sens car Perec ne veut pas se priver des plaisirs de la fiction. Livre qui fourmille d’histoires dès le départ puisque le préambule d’apparence théorique se retrouvera malaxé dans le corps du roman, récupéré dans et par la fiction. Ce sont des romans et pas un seul, suffit d’ouvrir p 726 « rappel des histoires... » , chapitre 50 « histoire du bijoutier qui fut assassinés 3 fois » Mélange de roman policier, roman d’aventure.. Ce livre est centré sur un lieu unique, immeuble parisien, date précise 23 juin 1975 et fourmilles « d’histoires extraordinaires » Perec dit lui meme qu’il y a toutes sortes de romans dans La vie Mode d’Emploi. Ces Romans qu’est la VME, est un livre qui interroger la notion de romanesque est inclus dans ce livre. On retrouve des tentatives d’inventaire « des objets trouvés dans la cage d’escalier » p443. Cette question de savoir ce qu’on fait du romanesque pour voir de tout ses yeux est posé.
L’Infra-ordinaire, composé d’une série d’essai:
Condense les questions qu’on cherche à se poser ce semestre. Pour raconter l’infra ordinaire il faut enquêter. Il faut se priver d’aucunes ressources mais inventer peut être d’autres manières de raconter. Renversement des polarités. Ce qui paraissait ennuyeux était de raconter quand il n’y a rien alors qu’ici l’ennuyeux est la mise en scène des journaux qui empreintes aux récits chocs, spectaculaires. Au contraire, l’infra-ordinaire est essentiel.
Cet infra-ordinaire alors qu’il désigne le commun est déjà là mais inconnu, invisible. Objet qui nous invite à mener l’enquête pour nous même. Troisièmes personne apparemment impersonnel puis arrive la première personne, puis les impératifs. Puis un nous.
Ambition de connaissance et aussi critique. Inventer d’autres récits que les récits dominants. Intérêt du bruit de fond contre ce qui fait de gros bruits, il s’agit d’inventer des contre récit pour ne pas se focaliser des spectacles catastrophiques mais les scandales inaperçu: social, politique. Enjeu présent dans l’intérêt porter au quotidien.
Le quotidien devient dans les sciences humaines un objet d’étude , de la part de Perec dans l’écriture est en fait engager le dialogue avec les sciences humaines qui est ennemi du littéraire. Ce quotidien qui se caractérise par la familiarité est une notion difficile à définir par rapport à des quasi-synonymes qui pourrait paraitre équivalant comme banal..
Tenter de situer ces écritures du quotidien dans un bruissement inter-textuel, inter-disciplinaire, qui est le cadre et le contexte dans lesquels ils apparaissent, dont ils cherchent à se démarquer mais qu’ils restent tout de même influencés. Dans les oeuvres l’intensité de l’imprégnation varie. Chez Ernaux l’influence des sciences humaines est évidente , connu le boom des années 60-70, on écrit pas après Bourdieu qu’avant Bourdieu.
Dans LVME, Perec propose plusieurs définition de la notion du quotidien. Notion problématique malgré l’apparence facile. Le banal et le bizar pour approcher le champ notionnel du quotidien
I. LE TERME DE QUOTIDIEN
1.1 LE QUOTIDIEN
Le quotidien dont nous allons parler c’est une expérience. Quotidien qu’on doit apercevoir, effort pour le prendre en considération, il ne va pas de soi mais se manifeste sous des formes particulières qui le rende visible. L’une de ces formes est par exemple le rituel: manière de faire, manière d’etre seul ou en collectivité.
Dans les Années, beaucoup de scène de repas qui reviennent , chaque décennie est marquée par un repas qui est l’occasion e prendre en considération l’évolution des personnages et des usages et des moeurs de la société. Parler du quotidien s’est s’autoriser une licence car c’est un adjectif substantivé. Impression d’accéder à une substance de la notion.
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