Lettre De Soleiman à son frère (sujet imaginaire)

Devoir lettre El Dorado Félicien Araud 2AA

15 novembre 2002

Chèr Jammal.

J'ai une très grande nouvelle à t'annoncer.

Après huit mois d'escale et de péripéties, je suis arrivé à notre rêve! Maintenant je suis en Espagne, tu dois te demander pourquoi ai-je pris temps de temps... Je te raconte.

La première difficulté fut la pire. Les passeurs que tu avais payé n'étaient que des aigre-fins. À la fin du trajet ils nous fit tous descendre et nous vola, nous n'étions pas à l'endroit attendu. Ils m'ont battuent j'usqu'au os. Ce fut une vraie désillusion.

Après mon reveil je rencontra Boubakar, qui s'était aussi fait escroqué. C'est un vrai ami il m'aida beaucoup. Cela faisait 7 ans qu'il errais.

Nous descidâme de trouver un autre moyen de passer cette frontière. 8 mois d'errance et de désespoir. Alors je devenais de plus en plus maigre. Vois tu cher frère, le manque d'argent nous poussa à faire de vilaines choses. C'était des moments difficiles et je perdais espoir. Mon visage était creusé par la fatigue et l'accablement.

Jusqu'à ce que je croise cette âme vagabonde. Un sujet de Massambalo. En échange du seul bien que je possédais, elle me rendis espoir. Tout s'enchaina à partir de ce moment-là.

Avec un autre groupe de migrants nous etablissions un plan pour traverser une enclave espagnole : Ceuta. Le moment venue, tout le monde n'arriva pas à passer.... Ce fut d'une extrême violence, mais nous avions réussi à passer. Un Enfer, j'y vu des âmes brisées.

En ce moment même je suis en Espagne, dans un foyer d'accueil. Les bénévoles nous aident beaucoup. Je compte trouver un travail d'ici les prochains mois. Cela servira à t'envoyer de l'argent afin que tu puisses payer tes médicaments. Tu n'as pas à te soucier de moi je suis complètement pris en charge, je n'ai pas besoin de cet argent pour l'instant. J'implore Dieu pour que que cette maladie ne t'ai pas trop abîmé.

Je t'aime Jamal. Une mélancolie natale s'empart de moi. Nos derniers instants au village me manquent. Maman aussi, donne-moi de ses nouvelles veux-tu ?

Réponds-moi vite.

Ton frère, Souleiman.

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