Lettre à Olivier Bourdeau
Lettre type : Lettre à Olivier Bourdeau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar selsebil.maak • 26 Février 2020 • Lettre type • 516 Mots (3 Pages) • 485 Vues
Paris le 15 février 2020
Cher Olivier Bourdeaut,
J'ai récemment lu votre roman nommé "en attendant bojangles", Je tiens à vous félicité pour cette histoire, qui pour ma part à réussi à me faire sortir de ma zone de confort et à me détacher de mes lectures habituelles, tout en alliant fou rire à tristesse, et cocasserie à tragédie. Il est vrai qu'en voyant l'illustration de couverture j'étais d'abord intriguée par son originalité et par son titre, donc par pur curiosité je n'ai évidemment pu m'empêcher d'écouter Nina Simone chanter Mr Bojangles et c'est là que j'ai compris que l'originalité ne s'arrêtait pas à la couverture. Comme la chanson, comme la voix même de Nina Simone, votre roman mêle rire et larmes. A propos du romain, j'ai trouvé l'écriture simple et naive, mais en réalité vos mots sont très bien choisis et cela rend votre plume forte, directe, franche, mais aussi poétique et tellement belle. J'ai eu envie de lire et relire certains passages, juste pour ce qu'ils voulaient dire et leur sonorité. J'ai bien aimé le style employé, je pense que si l'histoire n'aurait pas été racontée à partir du récit de l’enfant et du carnet de notes du père le livre ne m'aurait pas autant intéresser. J'ai trouvé votre roman très beau, presque magique, même si la magie dans ce récit découle d'une condition très émouvante. Je pensais au début que c'était seulement un livre drôle, un peu loufoque, fait pour se divertir mais au fur et mesure on découvre que derrière cette ambiance comique se cache finalement un drame familial. L'amusement que j'ai ressenti s'est petit à petit transformé en émotion, parfois en tristesse, souvent en étonnement. D'ailleurs, voici un passage qui m'a fait rire "Donnez-moi le prénom qui vous chante ! Mais je vous en prie, amusez-moi, faites-moi rire, ici les gens sont tous parfumés à l'ennui !" Cette femme m'a fait tellement rire tout au long du roman que je m'en suis même attacher, d'ailleurs, cher monsieur bourdeaut, Marguerite, Renée, Joséphine, Marylou, Louise, Colette et j'en passe, pourriez vous me dire comment cette femme s'apelle réellement ? Voilà une chose qui m'a intriguer tout le long du roman, et c'est la que j'ai compris la profondeur de ce roman qui nous donne à réfléchir à nos propres limites, et ainsi à des questions existentielles : qui est normal ? qui ne l'est pas ? qui se joue de nous ? qu'est-ce qui est sincère ? qu'est-ce qui ne l'est pas ? Je tenais à vous faire part d'un passage qui m'a particulièrement touché. "Le problème c'est qu'elle perdait complètement la tête. Bien sûr, la partie visible restait sur ses épaules, mais le reste, on ne savait pas où il allait." J'ai beaucoup aimé cette manière de parler de la perte de mémoire et la perte du contrôle d'elle même de manière assez poétique et moins anxiogène. En tout cas, une réussite ce premier roman, et je me demande, s'il y en a des suivants, et s'ils seront de la même veine. En attendant, j'ai passé un excellent moment.
Avec mes salutations
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