Lettre à Baudelaire (écriture d'invention)
Lettre type : Lettre à Baudelaire (écriture d'invention). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Le killeur du 69 • 27 Février 2017 • Lettre type • 581 Mots (3 Pages) • 3 360 Vues
Monsieur Charles Baudelaire
75000 Paris
Objet : Réponse à votre demande de publication
Monsieur Baudelaire,
Je me permet de vous écrire suite à votre demanda de publication des poème que vous m'avez fait parvenir. Malheureusement j'ai le regret de vous informer le refus de cette publication. Je m'explique...
Dans un premier temps, le sujet que vous avez choisi pour vos poèmes ne me plaît point, et je crains fortement qu'il ne fasse succès au près des lecteurs. En effet le thème du vin, abordé sur vos cinq poèmes risque fortement de lasser vos liseurs car je trouve ce sujet trop restreins, sachant que le vin est une boisson accessible à tous et qui ne conduit pas au rêve. Je pense donc que les personnes qui liront vos poèmes ne seront pas sensible à ce poème.
Dans un second temps, dans votre poème L'âme du vin, je trouve assez intolérable l'apparence humaine que vous associez à cette médiocre boisson, avec vos nombreuses personnification. Je vous donne un exemple « L'âme du vin chantait »(v.1). Mettez-vous donc à la place des gens, que vont-ils penser lorsqu'ils liront que le vin à une âme, parle où encore meurt !!! Ne trouvez-vous donc pas cela ridicule ?
Ensuite, lors de la lecture de vos poèmes je n'ai pas apprécie les nombreux aspects magiques que vous attribuez au vin, comme dans le poème Le vin du solitaire : « Tu lui verse l'espoir, la jeunesse et la vie »(v.12). J'ai aussi été très importuné par les nombreux caractères positifs que vous appropriez au vin, comme dans le poème L'âme du vin lorsque vous écrivez « J'allumerais les yeux de ta femme ravie »(v.27) où encore « A ton fils je rendrais sa force et ses couleurs » (v.28). Je trouve que ces phrases n'ont pour rôle qu'à inciter la population à boire, dans notre société actuel les nécessités sont plutôt de nourrir sa famille que de tomber dans l'ivresse avec les risques que cela comporte. En revanche votre poème Le vin de l'assassin me plaît un peu plus, vous mettez bien en avant les aspects négatifs du vin comme au vers 42 : « Je serai ce soir ivre mort », mais ne trouvez-vous pas que ce poème est tout de même choquant ? Si on venait à le publier , imaginez la réaction de la population ! Elle serait effrayée et ne verrais plu le vin de la même façon.
Enfin, j'ai remarqué un autre détail durant la lecture des poèmes, c'est la sacralisation à un niveau identique où presque de celui de Dieu, comme au vers 32 du poème Le vin des chiffonniers : « L'homme ajouta le Vin fils sacré du Soleil ! ». Je trouve complément insensé cette comparaison du vin (une boisson), à Dieu. Que va donc penser le peuple si il lit un poème où Dieu est réduit à une simple boisson !
Voilà les différents arguments pour le refus de la publication de vos différents poèmes, mais néanmoins, si vous avez d'autres production à me proposer je reste ouvert.
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