Les trois textes de corpus sont des romans du XX eme siècle.

 Les trois  textes de corpus sont des romans du XX eme siècle.

Ainsi , L'amant de Marguerite Duras (1984) , Je  m'en vais de Jean Echenoz ( 1998) et Au plafond d’Éric Chevillard (1997) sont des œuvres contemporaines parues aux «  éditions de Minuit » .

Les extraits ont le point commun de mettre en scène des 1 ères rencontres plus en accord avec l'imaginaire que la réalité.

Problématique : comment les auteurs de ces trois textes contemporains renouvellent-ils  la scène de la  première rencontre ?

L'analyse portera sur la scène du point de vue du narrateur , ensuite sur le changement du topos de la scène de la première rencontre.

Tout d'abord dans les 3 textes la rencontre est vue par l’intermédiaire du narrateur .

Dans les deux premiers textes le narrateur est omniscient tant dis que dans le troisième il est interne.

Ce point de vue omniscient rend ce narrateur présent et témoin de la rencontre. Le point de vue interne relevé dans le troisième texte déclenche une réelle opposition avec l'imaginaire contenu dans l’intrigue . En effet , l'homme porte une chaise sur la tête.

1. Dans le texte de Marguerite Duras , le narrateur déclenche l'amour . Cependant , dans le texte 3  il est question de coup de foudre.  Le contexte de la rencontre se fait en extérieur dans le texte 1 , à bord d'un ferry , ensuite  en intérieur dans le texte 2 , lorsque Ferrer sort de chez lui et enfin elle se fait une nouvelle fois en extérieur .
2. Dans «  Au plafond » , «  L'amant » et « Je m'en vais » , les phrases demeures simples de compréhension et souvent brèves : «  Elle le regarde » , «   Il  vient vers elle lentement » , «  Elle m' écoutait en souriant » ..Grâce à ce procédé le lecteur suit le regard du personnage. Cela éveille la curiosité du lecteur et permet de renouveler la scène de première rencontre.
3. Le procédé des premières rencontre traditionnelles n'est pas utilisé dans ces 3 textes . En effet, chacun des textes rend  la rencontre moderne et originale . Dans le texte 1 , bien que le couple soit conventionnel ( homme et femme  ) , la rencontre est axé sur les différences raciales et de statuts sociaux «  il y a une cette différence de race , il n'est pas blanc » .

Dans le texte de Jean Echenoz , le parfum , symbolique de la femme est qualifié de « problème » , Il éloigne Félix Ferrer au lieu de la rapprocher «  le problème du parfum allait se poser » , « Extatics Élixir est un parfum terriblement acide et insistant ». Enfin dans le texte de Chevillard , l'attirance est renouvelée . En effet l'homme séduit Mélusine grâce à une chaise qu'il porte retournée sur la tête «  Elle a semblé surprise  mais intéressée » , «  Une femme me souriait et ne se moquait pas de moi » . Ce renouvellement de la scène de première rencontre est en opposition avec la rencontre traditionnelle que l'on pourrait retrouver dans « la princesse de Clèvre » (1679). A travers ces 3 textes on retrouve une mise en valeur des différentes sensations . Dans les textes 1 et 3 le sens visuelle qui favorise la rêverie est prépondérant  , «  il regarde la jeune fille » . Ensuite , dans le texte 3 parce que Mélusine voit le personnage principal portant une chaise retournée sur la tête.

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