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Les métamorphoses du vampire

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Par   •  27 Décembre 2022  •  Commentaire de texte  •  2 062 Mots (9 Pages)  •  263 Vues

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Etude Linéaire n°3 - Les métamorphoses du vampire

Charles Baudelaire est un poète du 19ème siècle, il publie en 1857, le recueil Les Fleurs Du Mal. Dans ces poèmes il évoquer différents thèmes, tel que la drogue, l'alcool, la prostitution,... Il meurt en 1867 de la syphilis qui est une maladie sexuellement transmissible, il se soigné grâce à de l'opium. Dans la rédaction de ces poèmes il évoque le Spleen et l'Idéal. Le poème Les Métamorphoses du Vampire, est l'un des six poèmes à avoir été interdits pour être pour avoir parlé de sujet interdit ("atteint à la morale religieuse et atteint à la morale publique" d'après le procureur Pinard ). Dans ce poème on évoque une description d'une prostituée qui est attirante puis finalement, repoussante. Ce poème est composé de deux strophes de 16 vers puis de 12 vers d'alexandrins en rimes suivies.

Tout d'abord, au vers 1 nous pouvons remarquer l'utilisation de l'adverbe cependant "La femme cependant de sa bouche de lèvre". Ensuite nous pouvons voir qu'au 1, Baudelaire veut faire ressortir quelque chose de sensuel chez la femme avec le groupe de mot "sa bouche de fraise". C'est une métaphore où la fraise est associé à la passion, à l'amour, et à la beauté mais aussi avec sa couleur rouge qui peut rapporter au sang d'un homme que la femme vampire a pris auparavant.

Au vers 2, nous remarquons l'utilisation d'une comparaison "ainsi que" enchaîné d'une animalisation car le poète compare la femme à un serpent, avec le verbe "en se tordant", il attribue des caractéristiques animales à la femme. De plus ce vers fait référence à l'histoire d'Adam et Eve, lorsque le serpent dit à Eve de manger la pomme alors que Dieu leur a interdit d'y toucher.

Ensuite au vers 3, apparaît une allitération en "s" qui nous renvois au sifflement du serpent, celle ci nous prouve que la femme est assimilée à cet animal diabolique. Ce vers renvois une image de le femme violente, il indique aussi une dureté avec les mots "pétrissant" et " sur le fer".

Enfin au vers 4, une seconde métaphore est utilisée que l'on peut remarquer avec le verbe "couler" ,cela nous rappelle un liquide, elle permet la comparaison de la femme au venin du serpent, c'est une déshumanisation. Baudelaire la compare encore une fois à un être dangereux car le venin prendre une vie, tuer.

Au tout début du vers 5, il y a un discours de la femme. Elle parle de son impacte sur les hommes, de ses pouvoirs. Tout d'abord, on par du principe que la femme est égocentrique, narcissique, avec le pronom" je sais" "j'ai" et "moi". L'auteur fait de la provocation avec le champs sémantique du mot "lèvres" qui signifie peux deux endroit du corps féminin mais s'amuse aussi de décrire la prostituée. Ensuite on retrouve une allitération en "s" se qui nous rappel la comparaison à la femme serpent, je cite "je sais la science". Puis nous pouvons constater un polyptote avec la répétition du savoir/science qui est sous deux formes différentes mais qui parle de savoir, cela montre que la femme est un être de savoir et dans se cas, le savoir sexuel. En général, la science à une connotation positive, elle apporte quelque chose de positif à l'Homme cependant dans se cas il est négatif.

A la fin du vers 6 il y a "l'antique conscience" qui montre tout le savoir accumulé par l'Homme depuis le début de l'humanité. Le savoir est donc un pouvoir destructeur, alors l'auteur fait peut être référence à la maladie de laquelle il est atteint c'est a dire de la syphilis qui est une maladie qui s'attaque au cerveau.

Dans le vers sept, on peut observer un pouvoir réconfortant donc l'oubli du spleen, pendant une courte durée. Cette consolation peut évoquer la figure maternelle, cependant il y a l'adjectif "triomphant" qui suggère plutôt une victoire de la sexualité et non du sein qui réconforte

Dans le vers huit, on peut observer une antithèse qui oppose les noms "vieux" et "enfants" qui sont tout deux mis en valeur à l'hémistiche ou à la rime. On peut constater qu'il y a un polyptote avec le verbe "rire" et le nom "rire" qui est apparemment positif parce qu'il rajeunit les personnes âgées mais cela peut être aussi dépréciatif parce qu'ils retombent en enfance et cela peut être un euphémisme qui peut désigner la démence sénile.

Dans le vers 9, on peut dire que la prostitué pense avoir le pouvoir absolu: elle se substitue à l'univers entier pour ses clients. Le monde cosmos n'existent plus en sa présence. Avec le pronom et le verbe "Je remplace, qui est suivis au vers 10 d'une énumération "La lune, le soleil, le ciel, et les étoiles!". Cela prends la forme de L’idéal (l'infini vertical). La prostitué arrive a faire oublier le réel (le spleen) à l'homme. Et enfin, on retrouve une allitérations en "L" comme liquide, qui est considéré comme agréable.

Dans le vers 11, on remarque le champs lexical du savoir de plus il y a une apostrophe. Elle est apparemment méliorative car dans le vers il y a du respect plus de affection avec le possessif "mon" et l'adjectif "cher". Pour la première fois dans le poème, la prostitué dit que le clients est lui aussi savant "mon cher savant", ils sont donc tout deux à égalité. Et pour finir, Baudelaire a inséré une hyperbole, avec "si docte" qui nous faits nous demander si elle y est vraiment.

Au vers 12, on pense tout de suite que la femme est comparé a une femme serpent avec "j'étouffe" et "mes bras veloutés" ce qui fait référence à de la violence, c'est une antithèse. "étouffe" est mis en valeur à l'hémistiche se qui renforce l'agressivité décrite juste avant. On retrouve donc de l'amour lié à de la souffrance, du sadisme, on peut en retrouver dans d'autres poème de Baudelaire comme dans le poème bénédiction.

Dans le vers 13, on peut déceler une forme de masochisme qui vient de la prostituée, parce qu'elle apprécie qu'il y est des morsures sur son buste" ou lorsque j'abandonne aux morsures mon buste".

Dans le vers 14, on découvre une double antithèse entre les adjectifs " timide et libertine " ," fragile et robuste " qui peuvent introduire un double sens : la douceur et la violence, l'amour et la domination. O n peut apercevoir une énumération ou une antithèse car la femme se décrit d'une manière opposante avec des adjectifs et donc de manière contradictoire . Il y a une inversion des rôles de domination mais aussi dans ce vers il y a une assonance en "i" qui a un effet d'harmonie d'insistance en raison du même son vocalique.

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