Les lettres personnes
Commentaire de texte : Les lettres personnes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hvbufshvius • 17 Février 2022 • Commentaire de texte • 859 Mots (4 Pages) • 309 Vues
Les Lettres portugaises paraissent en 1669, par Gabriel de Guilleragues, elles sont composés de 5 lettres d’une religieuse portugaise à un officier français. Elles sont traduites a partir de véritables lettres, d’une certaine Mariana Alcoforado, religieuse portugaise, qui écrit son amour, sa tristesse, ses plaintes d’être abandonnée et son désespoir, à un noble francais, le marquis Noël Bouton de Chamilly.
Cet extrait est issu de la 3 lettre. Après plus de 6 mois de silence de l’amant francais, la mauvaise foi de celui ci fait de moins en moins de doute, elle se décide a lui exprimer un amour qui n’est visiblement pas réciproque et qui la déchire.
Axe de lecture, Dans quelle mesure cet extrait évoque un amour lyrique, exprimant une certaine nostalgie amoureuse ?
I; expression d’une douleur intense, ligne 1-3
II; cette douleur est due à un abandon amoureux, ligne 3-16
III; on comprend qu’elle est toujours éperdument amoureuse, ligne 16-27
IV; cette amour lui à causé de nombreux sacrifices et malheurs, ligne 27-fin
L’extrait commence par une interjection, « helas » exprimant une douleur, un regret du temps passé. Elle s'exclame vivement « hélas ! ». Le debut de l’extrait est une longue plainte, souligné par le champ lexical du désespoir, « mes douleurs », « malheureuse ». Cette pensée est elle, qu’elle la tue, la jeune femme voudrait mourir, « me tue », « meurs de frayeur ».
A partir de la ligne 3 on apprend quelle est la cause de cette douleur, un amour dévorant, il semblerait que la jeune femme a peur, « frayeur », que son amant « à jamais été extrêmement sensible » a son amour. Marquant ainsi un reproche, une accusation. L’utilisation du présent « vous m’avez trahie », « vous m’avez dit » souligne que le reproche de la jeune femme est toujours vivace, il la détruit toujours, malgré le fait que l’action se soit passé il y longtemps.
On assiste a un basculement, la jeune fille qui était malheureuse et triste est dorénavant enervé et furieuse, elle doit son etat aux « empressements » et « aux transports » de l’amant qui l’a trompé et berner. Ici « transports » désigne un sentiment passionné qui émeut. Elle condamne sa trahison et sa « mauvaise foi ». Par la suite on comprend a travers la question rhétorique « N’êtes vous pas bien malheureux et n’avez vous pas bien peu de délicatesse de n’avoir su profiter qu'en cette manière de mes emportements », que l’amant après avoir ôté la virginité de la jeune femme est parti, il ne la voyait que comme un trophé, elle se sent abusé.
Elle entame une accumulation de question, elles sont destinées a son amant et a elle meme, telles, des sortes de monologues intérieurs, permettant ainsi une introspection, elles sont intensifiés par l’utilisations de subjonctifs presents « que vous n’ayez ».
Par le suite elle essaye de rendre son amant nostalgique du passé avec et se qu’il aurait pu éprouvé si il ne l’avait pas berner.
La ponctuation est tres expressive, avec de nombreuses exclamations et questions. On a l’impression d’un dialogue
...