Les lettres persanes
Dissertation : Les lettres persanes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zoe_laurent • 10 Mai 2021 • Dissertation • 1 126 Mots (5 Pages) • 665 Vues
Les lettres persanes est un roman épistolaire sorti en 1721 à la fin du règne de Louis XIV par Montesquieu, cette histoire est écrite de façon polyphonique. Ce roman est polymorphe il peut être considéré comme un conte philosophique, un roman d’aventures, un roman d’amour ou encore un essai. Cette œuvre est publiée anonymement pour éviter toute censure de la part du gouvernement. Montesquieu est un écrivain philosophe qui appartient au mouvement des Lumières, la mode culturelle de l’Orientalisme est mise en avant, tout comme le libertinage. Cette œuvre est une œuvre de jeunesse de Montesquieu qui succède à de nombreux voyages et lui permet de développer ses premières théories politiques. Au cours de son œuvre l’auteur adopte un regard éloigné sur les sociétés, il observe trois types de gouvernements : la monarchie, la tyrannie, et la démocratie. L’histoire nous raconte le voyage de deux Persans Usbek et Rica qui dure 8 ans, au cours de ce voyage ils vont observer la société, les coutumes, les traditions religieuses et politiques et vont raconter tout cela à leurs amis restés en Perse. Le regard éloigné dans les lettres persanes ne permet-il que de faire une critique de la société française du XVIIIème siècle ? Dans un premier temps nous verrons points forts qui sont critiqué dans le roman, puis nous verrons qu’il ne critique pas une unique société et qu’il utilise un moyen précis.
Les lettres persanes est un moyen pour Montesquieu de critiquer sa société, la vie sociale et la politique.
L’œuvre à été publiée de façon anonyme dans un autre pays, à Amsterdam afin que la censure ne rentre pas en jeu, c’est une façon pour lui d’avoir une plus grande répercussion sur la société. Les critiques envers la société sont nombreuses : le pouvoir, la soumission et la liberté est un thème abordé de nombreuses fois dans le roman, il confronte deux modèles de politiques différents au travers de deux microcosmes, l’un se trouve à Paris c’est la monarchie qui est présentée, l’autre se trouve dans le sérail et c’est la tyrannie qui nous est présentée. A l’aide de ces deux modèles il met en place une réflexion sur les processus de pouvoir comme notamment la peur de la société, la violence, la privation de liberté et la manipulation. Il fait une remarque sur le lien entre le pouvoir et la passion. La soumission est représentée par les effets de modes dans la monarchie, cela dénonce le fait que la monarchie impose une idée et que tout le monde la suit. Personne ne possède son mode de pensé et de liberté.
La religion est un point qui est aussi fortement critiqué au cours du roman, il critique les dérives des pratiquants de toutes sortes de religions et plus précisément la confusion de leur part entre la vie religieuse et la vie politique. Il critique aussi l’hypocrisie religieuse, le fait qu’ils défendent et font la propagande d’une religion qu’ils ne respectent pas totalement, comme la consommation d’alcool chez les princes musulmans ou l’excès de plaisir chez les moines… Avec ses critiques Montesquieu cherche à construire un modèle de religion basé sur la foi naturelle et non des superstitions comme par exemple dans la lettre 12 avec les troglodytes et la lettre 67 avec les guèbres. Ou encore avec la lettre 45 ou il expose les deux contradictions en exposant sa propre croyance, le positif et la bonne humeur construite sur de la folie.
L’auteur critique certains
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