Les grandes marées
Dissertation : Les grandes marées. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jenny Lin • 15 Mars 2018 • Dissertation • 935 Mots (4 Pages) • 614 Vues
De nos jours, on peut voir que dans n’importe quelle société, il y a diverses personnes. Certaines sont actives et certains sont introvertis. Certaines sont sociales et certaines sont marginales. Dans le roman de Jacques Poulin les Grandes Marées, Teddy, le traducteur qui vit seul sur l’île appartenant à son patron afin de passer une vie paisible, a une caractéristique typique : solitaire. Nous pouvons comprendre ce personnage tout en analysant les informations données à partir du chapitre huit de ce roman. C’est un homme qui est facilement être dérangé par la présence de l’autre personne et qui est très paisible.
Pour commencer, notons que Teddy s’habitue à une vie seule avec son chat Matousalem sur l’île et que dès l’arrivée de Marie, sa façon de vivre est totalement changée. Avant l’arrivée de la fille à l’île, Teddy ne parle presque jamais parce qu’il communique seulement avec son patron une fois par semaine quand ce dernier vient lui apporter des provisions et de nouveaux bandes-dessinés à traduire. De plus, il avait son mode de vie et horaire réguliers : Il se lève à sept heure et quart, prépare son petit-déjeuner et commence son travail de traduction. Après l’arrivée de Marie, il n’arrive plus à se concentrer sur son travail. Le début de chapitre raconte la dissipation que Teddy avait tout après-midi. De plus, il se dirige vers la maison du Sud où Marie habite temporairement précisément à cinq heures. On peut déduire que la source de sa déconcentration sur le travail vient de la nouvelle arrivante. Cela peut être justifié dans la conversation plus tard entre Marie et Teddy, quand Marie demande à Teddy s’il a réussi à travailler, ce dernier avoue qu’il n’avait pas du bon travail à cause d’elle. Ensuite, la fille joue certains rôles sur le bouleversement de l’état mental de Teddy. En effet, la présence de la fille commence à saisir les pensées de ce traducteur : « Au milieu de la nuit, il décida brusquement d’aller chercher le fusil. Il s’habilla, prit sa lampe de poche et se rendit à la Maison du Sud […] Il ouvrit doucement la porte et il entendit la respiration de la fille […] Alors il s’éveilla et se rendit compte qu’il n’avait pas quitté son lit et qu’il avait rêvé ». Tout d’abord, nous pouvons remarquer que Teddy commence à faire certains gestes inhabituels : se réveiller durant la nuit pour aller chercher le fusil à la maison de Marie. La gradation « s’habilla, prit sa lampe de poche et se rendit à la Maison du Sud » démontre une série de gestes qu’il a faits pour atteindre ce but. L’adjectif « doucement » pour décrire comment il ouvre la porte montre qu’il fait bien attention pour ne pas réveiller la fille. En effet, chercher le fusil n’est qu’une excuse pour revoir la fille, car il n’a pas pris le fusil toute de suite et qu’il ajoute de bois dans le poêle pour la réchauffer. Donc, il est allé au Sud à une heure inhabituelle pour la fille et non pas pour le fusil. À la fin, le narrateur explique ses gestes en concluant que c’est un rêve. Donc, on peut voir comment la présence de la fille saisit les pensées de ce traducteur même dans son rêve.
Ensuite, on peut remarquer que c’est un homme paisible qui évite les situations agressives. Premièrement, en tant que gardien, il se promène autour de l’île avec un fusil. Cependant, celui-ci n’a pas de cartouches du tout. Ce n’est qu’une décoration pour faire peur aux gens dangereux. De ce geste, on peut voir à quel point il n’est pas agressif et qu’il ne veut pas faire mal aux autres : « Est-ce que le fusil est chargé? Demanda-t-elle. Non, Je n’apporte jamais de cartouches, dit Teddy » Le dialogue entre ces deux personnages révèle ce caractéristique de ce traducteur. La négation« ne …jamais » indique aucun temps, donc c’est un personnage qui n’utilise pas de fusil du tout qui sert à faire mal aux gens menaçants. Ensuite, la gentillesse de Teddy justifie aussi ce point. Le chat de Teddy Matousalem joue le rôle d’un des deux personnalités de Teddy. Il raconte comment Matousalem accepte la venue de Moustache, la chatte de Marie. En même temps que Marie dit que son chat est gentil, on peut faire le lien entre le chat et Teddy. Ce dernier accepte la présence d’une fille étrangère en paix même s’il est venu à l’île pour être tranquille tout seul. De plus, quand Marie s’inquiète si sa chatte est trop à l’aise chez le traducteur, ce dernier l’assurer que c’était juste bien. Donc, c’est un homme pacifique, doux et gentil aux autres qui sacrifie son propre bien-être pour éviter l’agressivité.
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