Les essais de Montaigne
Commentaire de texte : Les essais de Montaigne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camcam200414 • 3 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 801 Mots (4 Pages) • 283 Vues
Les Essais ont été rédigé en 1572, au 16ème siècle par Montaigne (1533-1592), un
philosophe s’inscrivant dans le mouvement de l’humanisme, une théorie, doctrine qui place la
personne humaine et son épanouissement au-dessus de toutes les autres valeurs. Dans « Des
cloches », chapitre publié des essais de 1588, Montaigne aborde la question de la colonisation
européenne du Nouveau monde par les conquêtes des conquistadores. Dans cet extrait, Montaigne
explique comment deux civilisations très différentes entrent en contact et mettent en relation leurs
différences. Montaigne dénonce la fausse supériorité des européens et met en avant la vertu des
amérindiens. Nous pouvons alors nous demander dans quelle mesure Montaigne met-il en relation
les Européens et les Amérindiens dans cet extrait ? nous verrons la nature des relations entre les
deux circonstances puis, la position de Montaigne à l’égard des concourants.
Le possessif « notre » annonce le début du texte, cela signifie aussi que Montaigne inclus tout le
monde. Mais la première phrase du texte, « notre monde vient d’en trouver un autre » donne une
interrogation sur la possibilité d’en découvrir un autre. On note l’idée de fraternité puisque
Montaigne utilise le terme « frères » désignant peut-être un lien entre ces deux populations. Nous
pouvons constater que les Indiens sont comparés à des enfants qui viennent de naître : « si nouveau
et si enfant ». Il insiste beaucoup sur ce fait puisqu’il utilise à deux reprises l’adverbe d’intensité :
« si ». L’idée de l’enfance apparaît ensuite avec la notion d’apprentissage « qu’on lui apprend encore
son a,b,c ». L’ignorance est aussi marquée par « il ne savait ni lettre, ni poids, ni mesure, ni vêtement,
ni blés, ni vignes » La répétition de la négation « ni » insiste sur ce fait. Cette ignorance repose sur la
différence entre ces deux peuples. Montaigne valorise néanmoins la civilisation des indiens puisqu’il
associe des termes amélioratifs pour les définir. Mais si cette population est moralement meilleure,
sait réfléchir selon Montaigne, les européens eux, apportent et apporteront au Nouveau Monde
quelque chose de mauvais. Cela est comparé à une maladie, ici, une contagion.
Dans la seconde partie du texte, nous pouvons remarquer que Montaigne utilise « Quant à » pour
énumérer les populations amérindiennes : « hardiesse et courage, fermeté, constance, résolution
contre les douleurs et la faim et la mort ». Cela les met en lumière. Il pose une certaine forme
d’admiration
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