Les colchiques
Commentaire de texte : Les colchiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jade123308 • 14 Juin 2022 • Commentaire de texte • 917 Mots (4 Pages) • 621 Vues
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ANALYSE BAC « LES COLCHIQUES » - TEXTE ( 1)
Strophe 1 :
- « Pré », « vache », « automne », « colchique », « fleurs », « lilas » :
- Champ lexical de la nature
- Montre qu’il représente l’amour à travers la nature
- Métaphore filée de l’amour
- « Pré » : l’amour
- « Vénéneux » / « joli » : antithèse moins puissant que « vénéneux »
- « Pré vénéneux mais » : allitération [é] :
- Antithèse + allitération : la toxicité de cette plante l’emporte sur la beauté
- « Automne » : déclin car cette saison ou tout meurt est en opposition avec l’amour qui est censé être représenté par le printemps ou tout fleurit.
- « Vaches » :
- Représente les hommes = animalisation
- Aliénation car les vaches sont aveuglées : mangent le colchique et s’empoisonnent
- « Paissant » / « lentement » :
- Césure à l’hémistiche : marque une coupure violente entre le vers 2 et le vers 3
- Aspect lent, on se traine + idée de la mort.
- « Lentement » : CCM met en avant cet aspect lent du poème
- « Les colchiques couleur cerne de Lilas » : met en avant cette fleur vénéneuse
- « Les colchiques » / « y fleurit » : séparation violente entre le sujet et le verbe
- « Cerne » : champ lexical de la mort
- « Comme ces fleurs-là », « comme, comme » : groupe ternaire = saison de l’automne, ou tout fane, et tout meurt
- « Violâtre » :
- Lien entre cette couleur péjoratif (-âtre)
- Et lien avec cette plante toxique : insiste sur cette amour poison
- « Et ma vie pour tes yeux s’empoisonne » :
- Métaphore : l’amour que ressent le poète pour cette femme est semblable à un lent poison
- Sous-entendu : l’amour d’un homme envers une femme est un piège/toxique
- « S’empoisonne » / « s’empoisonnent » : polyptote = accentue la métaphore du poison et de la fleurs vénéneuses
Strophe 2 :
- « Les enfants de l’école viennent avec fracas » :
- Paradoxale = symbole de l’innocence
- Trouble le lecteur
- Opposé à la thématique du poème : mort
- « Vêtu de hoquetons et jouant de l’harmonica » :
- Rupture du rythme entre la mort et la vie
- « Ils cueillent des colchiques » :
- Les enfants cueillent l’amour qui les empoisonnent
- Ils s’empoisonnent dès le plus jeune âge
- « Fracas » / « harmonica » :
- Rime suivies qui montre l’enthousiasme de ses élèves qui sortent de classe et de façon bruyante
- Montre la naïveté de ses petits-enfants victime de cet amour
- « Joli », « fleurit », « ma vie pour tes yeux », « enfant », « harmonica », « doucement » :
- Champs lexical lié à l’amour
- « Battre », « dément », « mal fleurit » :
- Mais également des termes plus violents sont utilisés
- « Qui sont des mères, filles de leurs filles » :
- Femmes se transmettent le poison 🡺 atavisme = transmettent de génération en génération
- Les rimes suivies insistent sur cette effet de continuité et de transmission de ce poison
- A partir de ce vers, les paupières sont comparées à des fleurs. Les paupières et les fleurs battent pareillement.
- Le poète reprend le lieu commun de la femme aimée qu’on compare à une fleur. Mais cette fois la comparaison n’est pas flatteuse. Ce n’est pas une femme belle, c’est une femme tueuse. Ce n’est pas la femme qui va faner un jour, c’est l’homme qui va mourir empoisonné.
- « Qui battent comme des fleurs battent au vent dément » :
- Rupture définitive du rythme entre vie (enfant) et mort (amour + poison)
- Lorsque vous êtes pris au piège, cette fleur s’agitent (sous-entendu : l’amour vous détruit)
- « Fleurs » / « vent dément » :
- Figure bathos 🡺 apporte la mort, référence aux colchique
- Négativité
Strophe 3 :
- « Le gardien du troupeau chante tout doucement » :
- Lien entre la littérature et l’art
- « Gardien » :
- Image de l’art
- Image de celui-ci sauve de l’amour qui empoisonne
- Image de celui qui nous guide par l’art
- « Chant » :
- Référence à Orphée avec son chant quand il charme
- L’art pourrait être une solution pour nous extirper du poison de ces femmes et de cet amour
- « Tandis que lente et meuglant les vaches abandonnes » :
- Vers très lent, on se traine = l’art a du mal à extirper les hommes de se poisons/de cette plante
- « Pour toujours dans ce grand pré mal fleurit par l’automne » :
- Montre la puissance de cette fleur qui nous piège
- Montre la difficulté de s’en échapper malgré l’art
- « Pour toujours » :
- Ils seront toujours intoxiqués par ces fleurs
- Montre le caractère irrémédiable de l’amour
- « Mal fleurit » : référence aux colchiques qui empoisonnent pour rappeler la puissance de cette plante
- « Automne » : référence au début mais de façon plus négative
- Strophe de plus en plus courte : l’amour nous ronge, nous rapproche de la mort
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