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Les Essais, Michel de Montaigne

Analyse sectorielle : Les Essais, Michel de Montaigne. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2021  •  Analyse sectorielle  •  1 840 Mots (8 Pages)  •  456 Vues

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INTRODUCTION OLes Essais sont l'œuvre principale de Michel de Montaigne, auteur majeur de l'humanisme au XVlème Siecie. Il aborde dans cet ouvrage d'une forme totalement nouvelle, sans plan prédéfini, une grande ranete de sujets qui ont trait à la question de l'homme et livre au lecteur ses réflexions nourries de sa propre expérience et de ses lectures, réflexions pour il apporte des modifications et des ajouts affiche trois éditons du texte, ®Ainsi dans le chapitre 6 du livre III, "Des Coches" et publie en 1588, après une longue digression consacrée aux moyens de transports, Montaigne évoque a nouveau, à la suite de l'Essai intitulée "Des Cannibales" et rédigé 8 ans auparavant, la découverte du Nouveau Monde et s'interroge sur le regard que l'Europe porte sur les peuples rencontrés, ici les peuples aztèque et inca. [lecture du texte à voix haute] O Comment ce passage met-il une nouvelle fois en lumière l'opposition et l'incompréhension entre deux mondes? ® Pour y répondre nous suivrons la dynamique de ce récit. Nous pencherons en premier lieu sur la métaphore du monde enfant qui décrit ce Nouveau Monde (1 MOUVEMENT) qui annonce un tableau tout en contrastes entre Nouveau monde et Vieille Europe (2ème MOUVEMENT). Enfin nous verrons comment le dernier mouvement glorifie ce monde enfant et ingénieux. (3eme MOUVEMENT) 1er MOUVEMENT 1.1à 5 - la découverte d'un monde enfant Etudiez l'implication de Montaigne dans son propos et l'expression de sQDselativisme / scepticisme La célèbre formule qui ouvre le passage: «otre monde vient d'en trouver Un autre »met en scène encore une fois un auteur impliqué dans son propos et qui exige son lecteur pour l'inviter à se pencher sur une actualité qui bouleverse le cours de l'histoire par son caractère inédit et inconnu: la découverte du Nouveau Monde qui a alors à peine cent ans. Toute la puissance de cette découverte est suggérée paradoxalement par un terme bien anodin: «un autre» qui annonce pourtant toute laproblemématique de l'altérité, du rapport entre l'homme européen avec cet autre qui lui tend un miroir et l'interroge sur sa propre humanité. Encore une démonstration de l'humanisme de Montaigne. La question rhétorique que Montaigne formule entre parenthèses et sous forme d'interrogation directe au début du passage: “et qui nous garantit que c'est le dernier? »En intimé à notre bon sens; il indique en effet que nous venons de découvrir un nouveau monde, mais que rien ne nous garantit que nous n'en découvrions pas d'autres encore, car aucune connaissance n'est définitive, la vérité est mouvante; rien n'est plus sûr que l'incertitude. Encore une démonstration du relativisme de Montaigne Par ailleurs, le rythme ternaire de la proposition subordonnée circonstancielle qui ménage une gradation “puisque les démons, les Sibylles et nous, avons ignoré celui-ci jusqu'à maintenant? »Est également un moyen pour Montaigne de se moquer implicitement des superstitions religieuses et du savoir de l'homme, limité. Encore une démonstration du scepticisme de Montaigne. • L'évocation du Nouveau Monde - Identifier et analyser les.métaphores.qui évequept le Nouveau Monde? Montaigne dès l'ouverture du texte associe les deux continents dans des images familières et concrètes. L'un, le nom "frères" évoque la relation familiale et la ressemblance entre les peuples qui arrivent à la même humanité; les autres termes, trois adjectifs, de sens positif, au comparatif, "non moins grand, plein et membru que lui" dépeint de manière métaphorique deux corps comparables et même semblables. Les premières lignes du passage présentent surtout le Nouveau Monde comme un enfant, comme le prouve le duo de qualificatifs "si nouveau et si enfant" ou les adverbes d'intensité "si" viennent mettre en valeur de l’aspect innocent et jeune de cette partie du monde. La métaphore de l'enfat an file également dans la personnification faite de ce monde, å qui l'on a apprend encore son a, b, c »1, qui est méme présenté finalement comme un bébé se nourrissant au be de sa mère la nature «l était encore tout nu dans le giron de sa mére nourricière et ne vivait que par les moyens qu'elle lui fourmissait Cette phrase contient une idée d'innocence mar aussi de fragilité de ce monde où la nature est la seule à pourvoir besoins des hommes. Montaigne éprouve habilement, sans la citer encore, la responsabilité de ses compatriotes dans la capacité à conserver ou non cet état qui rappeile l'harmonie de l'Age d'or La première négation a ne u porte sur le verbe en évidence l'ignorance des Inde, que Montaigne ne cesse de valoriser dans les deux essais. A la suite, la répétition de la négation à ni »ponctue une énumération comportant ni lettres, ni polds, N mesure, ni vétements, ni blés, ni vignes qui renvoient à la nudité et la simplicité de ce monde en temps qu ' elle fait la description par métonymie des éléments propres à la civilisation européenne colore littéraire et scientifique, vêtements, agriculture et viticulture Se dessine l'mage d'un monde innocent et sauvage, proche de la nature, comme l'évoquait l'Essal e Le cannibales »qui contraste très fortement avec le monde européen. 2ème MOUVEMENT 1.6 à12 - opposition entre le Nouveau Monde et la vieille Europe La comparaisan entra le Nouveau Moode.etlancien.mande -Quelles métaphoces.santutiliséespour øyoguerJarelation entre le Nouveau Monde etleyieux continent - La convo métore du corps estquelle ajoute la métaphore de la maladi Montaigne se développe en effet l'image d'un monde malade pour désigner la vieille Europe, et influencer qu'elle pourrait avoir sur le Nouveau Monde; il affirmations ainsi que l'univers tombera en paralysie, puis

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