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Les 21 Fables les plus importantes des livres VII à IX

Résumé : Les 21 Fables les plus importantes des livres VII à IX. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2020  •  Résumé  •  4 154 Mots (17 Pages)  •  592 Vues

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Les 21 fables à ne pas manquer (Cf. pages 182-183 et fin 196-208 pour avoir des compléments d’informations (moins important : pages 195-fin 196))

erreur dans le livre p.182_l.6 : « un fable »

LIVRE VII

LES ANIMAUX MALADES DE LA PESTE (1, p.17)

La peste touchait tous les animaux sans pour autant les tuer. Cette maladie serait inventée par les Cieux pour punir les crimes de la terre. Un jour, le lion, ie le roi, prit la parole et demanda à chacun de raconter son plus gros péché pour que les autres puissent guérir et le plus méchant d’entre eux soit puni. Les crimes des animaux les plus puissants (ie les carnivores) furent vus comme des crimes de gens sains et celui d’un âne qui consistait à brouter l’herbe d’un autre comme le crime d’une personne malsaine.  

Morale : « Selon que vous serez puissant ou misérable, / Les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir. »

LE MAL MARIÉ (2, p.23)

Un homme avait une femme « Querelleuse, avare et jalouse » qui n’aimait rien et qui voulait que le monde tourne autour d’elle. Elle embêtait et fatiguait tout le monde. De ce fait, le mari l’envoya à la campagne pour qu’elle changea d’attitude. Pensant qu’elle a changé, il revint la chercher mais vit que ce n’était pas le cas car elle a posé problème aux gens de la campagne. Il l’a donc laissée toute seule au village et ne voulut plus jamais la revoir.

Morale : « Que le bon soit toujours camarade du beau, / Dès demain je chercherai femme ; / Mais comme le divorce entre eux n’est pas nouveau, / Et que peu de corps, hôtes d’une belle âme, / Assemblent l’un et l’autre point, / Ne trouvez pas mauvais que je ne cherche point.

LE HÉRON (4, p.30)

Un jour, un héron étant au bord de la rivière, vit des poissons qu’il pouvait prendre. Cependant, il ne le fit pas et attendit pour avoir plus d’appétit et, éventuellement, de meilleurs poissons. Quelques temps après, il eut faim et mangea des poissons bien moins bons, ce qui ne lui plut pas. Enfin, les poissons disparurent tous, mais comme il avait encore faim, il mangea, quelque part d’autre, un limaçon, ce qui le rendit, malgré tout, heureux.

Morale : Ne soyons pas si difficiles : / Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ; / On hasarde de perdre en voulant trop gagner. / Gardez-vous de rien dédaigner, / Surtout quand vous avez à peu près votre compte. / Bien des gens y sont pris. Ce n’est pas aux Hérons / Que je parle. Écoutez, humains, un autre conte : / Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons. »

LA COUR DU LION (7, p.36)

Un jour, le Lion voulant connaître ses origines, celui-ci invita ses seigneurs à assister à une assemblée solennelle dont l’ouverture serait un grand festin et ayant pour but d’amuser tout le monde. Il les invita donc à son palais, mais il y avait une odeur nauséabonde causée par la viande / les cadavres. Un des invités, l’Ours, boucha son nez et fut aussitôt tué par le roi irrité. Le Singe approuvant ce geste, ce qui ne plut pas plus au roi, fut également tué. Puis, le roi demanda au renard ce qu’il sentait mais celui-ci, ayant compris quel comportement avoir, s’en alla en trouvant une excuse.

Morale : « Ceci vous sert d’enseignement : / Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire, / Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère ; / Et tâchez quelquefois de répondre en Normand. »

LE COCHE ET LA MOUCHE (9, p.41)

Un coche fut tiré par six chevaux qui furent tous épuisés, même si tout le monde était descendu, du fait de grimper une pente sous le Soleil. Une Mouche arriva et pensa qu’elle les anima avec son bourdonnement. Elle les embêta en pensant qu’elle les faisait avancer. Elle en était donc fière. Elle pensa même qu’elle fut seule à aider l’attelage donc ceux qui marchaient devraient l’aider. De ce fait, elle alla aussi les embêter. Une fois arrivé en terrain plat, elle s’en félicita et attendit des remerciements alors qu’elle a gêné tout le monde.

Morale : « Ainsi certaines gens, faisant les empressés, / S’introduisent dans les affaires : / Ils font partout les nécessaires, / Et, partout importuns, devraient être chassés. »

LA LAITIÈRE ET LE POT AU LAIT (10, p.42)

Une femme voulant vendre du lait en ville pensait qu’il n’y aurait pas de problèmes sur le chemin, d’autant plus qu’elle était habillée de manière à pouvoir marcher confortablement et rapidement. Ainsi, elle se mit à rêver l’argent qu’elle pourrait gagner et l’usage qu’elle pourrait faire avec, notamment remplir sa ferme avec d’autres animaux pour gagner encore plus d’argent. Sur cette pensée, elle sauta de joie et le lait fut entièrement versé. Désolée, elle retourna chez elle avec le risque de se faire frapper par son conjoint.

Morale : « Quel esprit ne bat la campagne ? / Qui ne fait châteaux en Espagne ? / Picrochole, Pyrrhus, la Laitière, enfin tous, / Autant les sages que les fous, / Chacun songe en veillant : il n’est rien de plus doux ; / Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes ; / Tout le bien du monde est à nous, / Tous les honneurs, toutes les femmes. / Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi : / Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi ; / On m’élit Roi, mon peuple m’aime ; / Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant : / Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, / Je suis Gros-Jean comme devant. »

LES DEUX COQS (13, p.50)

Avec l’arrivée d’une poule, la guerre fut déclarée entre deux coqs vivants usuellement en paix. Le combat qui fut longtemps indécis attira le voisinage. Un des coqs gagna et l’autre disparut. L’un profita de la poule, l’autre pleura sa gloire et ses amours. Ce dernier ayant la haine se prépara de nouveau pour combattre mais se fut chose futile. En effet, l’autre en chantant sa victoire se fit manger par un vautour donc il put profiter, à son tour, des femelles.

Morale : « La Fortune se plaît à faire de ces coups ; / Tout vainqueur insolent à sa perte travaille. / Défions-nous du Sort, et prenons garde à nous / Après le gain d’une bataille. »

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