Lecture analytique poème 2 de Ronsard. Les Amours de Cassandre.
Commentaire de texte : Lecture analytique poème 2 de Ronsard. Les Amours de Cassandre.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alz73 • 17 Janvier 2020 • Commentaire de texte • 465 Mots (2 Pages) • 1 925 Vues
Lecture analytique poème 2 de Ronsard. Les Amours de Cassandre.
1ère strophe.
Thème général : l'éloge de Cassandre : poème épidictique idées en vrac : portrait, beauté physique (et un peu effleurée sa beauté intérieure), don de la nature, allégorie, magna mater, terme de l'amour courtois = fin'amor = chevalier piédestal de la dame inaccessible (mot répété plus loin), toute-puissance de la dame, hyperboles, polyptotes, superlatifs, antithèse, une seule phrase sur 4 vers (quatrain) en décasyllabes, enjambements, rimes qui lient des mots
2ème strophe.
Thème général : divinisation de Cassandre alliant beauté et vertu idées : allégorie de l'amour, amour-oiseau, attributs, métaphore et métaphore filée, amour généreux = prodigue, dons de l'amour, rythme ternaire, le miel rappelle la douceur du 1er quatrain, suite du polyptote, l'immortalité réfère à la comparaison avec une déesse, toute-puissance poursuivie mais élargie et déployée car elle touche même les dieux, importance de ce pouvoir délivré par son œil (force des yeux, miroir de l'âme), une seule phrase qui semble passer du 1er quatrain qui parlait d'une femme terrestre dotée par la nature à une femme déesse dotée par un dieu
1er tercet et 2ème tercet = sizain.
Ensemble car forment une seule phrase : le 1er tercet est lié par un enjambement au 2ème. 1er tercet particulièrement : le coup de foudre : l'INNAMORAMENTO par la vue (passé simple = action ponctuelle, soudaine = foudroiement), déesse qui vient du ciel (de l'Olympe?), la vision touche l'âme (répétition dans le 2ème tercet : je/mon âme/mon âme/je : chiasme), la blesse à jamais (métaphore du trait = flèche), perd la raison : folie d'amour = FUROR AMATORIS, : référence à Théocrite en grec : « OS IDON, OS EMANÈN » : « quand je la vis, je devins fou » ou en latin « UT VIDI, UT PERII = quand je la vis, je mourus (voir commentaire fin page 461 et haut page 462) 2ème tercet : le serment d'amour, de fidélité éternelle, fatum = allégorie du destin, de la fatalité : il n'y peut rien, « jamais » mis en valeur car juste après la césure du décasyllabe, métaphore filée de ce qui est à jamais gravé dans le marbre = dans le cœur et dans l'âme « engrava, empreint, portrait », avec d'ailleurs allitération en « r » pour insister sur la force , valeur du futur (= certitude), dernier mot du sonnet : « portrait » : importance de la vue et référence à frontispice (voir page 5) : ET CARPITUR UNA CARPITQUE
Mais allons plus loin : la vue touche l'âme = le sensible mène à l'intelligible donc : allusion au monde Idéal de Platon, au monde des Idées en effet, la femme mène le poète à la vertu, au monde du Vrai, du Beau, du Bien de Platon
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