Lecture analytique, les âmes grises Claudel
Commentaire de texte : Lecture analytique, les âmes grises Claudel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cribrimajo • 16 Mars 2017 • Commentaire de texte • 1 304 Mots (6 Pages) • 1 489 Vues
Lecture analytique 3
La rencontre entre Lysia et Destinat
Construction du texte deux temps : la demande du maire d’héberger Lysia ; la rencontre
L’interprétation du narrateur : longue phrase qui dénonce « le jeu commencé… » le jeu du pouvoir : humilité du maire, aspect grandiose et méprisant de Destinat
Récit réaliste : le goût du détail, les chaussures, la propreté, réflexion sur la saleté, se salir les mains…
Deux aspects au texte : le choc de deux mondes
Le choc d’une rencontre : mise en scène du récit
Par quels procédés l’auteur souligne le choc qu’est la rencontre de Destinat avec Lysia ? (Vous pourrez travailler sur les étapes du récit, les effets de retard, le rythme des phrases, la disposition des paragraphes, les différentes voix narratives présentes dans le texte, le lexique et le niveau de langue, les échanges de regard et le rôle de celui-ci, la relation faite entre le portrait de Clélis et Lysia et la manière dont ce lien est fait, la description des lieux et le rôle qu’elle joue, ce que cette rencontre nous apprend sur le personnage de Destinat et sur les âmes grises, les figures de style comme le zeugme : « devant les petits souliers…qui redessinaient l’échiquier de marbre et l’univers avec lui » : alliance surprenante de termes abstraits et de termes concrets : ici « l’échiquier et l’ univers »…
Vous montrerez également que le thème des rapports de force sociaux apparait dans cet extrait : vous étudierez de quelle manière il est présenté, aussi bien par le langage que par le jeu des narrateurs et des points de vue, les réactions du maire, le rôle des anecdotes, le souci du détail réaliste, le lexique, la fonction du détail sur les chaussures, les propos du narrateur principal, la description, quelques figures de style qui soulignent le propos …
- Le récit du choc d’une rencontre
- La construction du récit
L’arrivée devant le perron ; l’entrée et l’épisode des petits souliers tachés ; le récit de la rencontre pris en charge par le maire, nouveau narrateur, « nous dit le maire, plus tard »
Le narrateur s’attarde d’abord sur la demande du maire sans cependant nous en donner le contenu qu’il se contente de résumer par allusions « la Marseillaise merdeuse… . Il utilise même des termes péjoratifs pour évoquer son discours « il déballa tout » « sans enjoliver ni choisir de beaux mots » : souligne la peur face à Destinat, de lui demander quelque chose : choisir d’aller droit au fait.
Narrateur affirme son refus de « broder » : affirme vouloir dire les faits seulement. IL laisse la parole pour décrire la rencontre au maire, témoin des faits.
- La vérité brute ?
Le sens de l’anecdote donne au récit de la réalité : les souliers couverts de boue ; les tâches sur les carreaux.
Effet d’attente : Destinat ne voit pas tout de suite Lysia : d’abord à travers la porte « au travers du verre cathédrale » puis « la porte s’ouvrit » puis il » finit par tendre la main tendue » puis l’échange appuyé de regards « « elle lui plantait son joli sourire à ne plus en finir » « se perdre dans les yeux l’un de l’autre »et lui « la dévorait » parole hyperbolique qui traduit la fascination que la jeune femme exercice sur le juge + la comparaison « comme s’il n’avait jamais vu de femme ».
Ce coup de foudre en quelque sorte est aussi exprimé par le stt de malaise que dit avoir ressenti le maire qui se trouve « couillon » « un intrus » et cherche à « ne pas faire ressentir ma présence
Enfin, les deux mains se séparent et le maire utilise une comparaison forte pour traduire les sentiments de Destinat : « comme si on lui avait arraché la peau »
Le maire exprime à sa manière l’émotion ressentie par Destinat « ses lèvres qui bougeaient ou qui tremblaient un peu » « rien ne sortait » et répétition du « rien »
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