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Lecture analytique d'un Voyage au bout de la nuit de Céline

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Par   •  8 Mai 2018  •  Analyse sectorielle  •  533 Mots (3 Pages)  •  994 Vues

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La n°1 voyage au bout de la nuit Français :

(Pages 13 à 15)

La 1ére guerre mondiale à inspirer beaucoup d’artistes au cours du 20 ème siècle comme Otto Dix. Mais un romans en particulier à marquer les esprits  jusqu’à aujourd’hui pour deux raisons : la dénonciation de la guerre et son écriture Novatrice. André Rousseau a dit dans le figaro en 1932 « on prend violemment partie pour ou contre lui, pour les uns ce livre est une ordure pour les autres une œuvre de génie ».

Dans le premier paragraphe nous pouvons relever une énumération qui décrit les soldats → les soldats ont un seuls but tout anéantir ; ils sont présentés comme des hommes déchainés, enragés qui sont pire que des chiens.

« Une croisade apocalyptique »→ champs lexicale de la religion  Bardamu compare ici la première guerre mondiale avec les guerres saintes de plus le mot apocalyptique peut faire référence  à la fin du monde  à cause des conflits de plus on peut relever «  les profondeurs » qui est une référence biblique représentant les enfers

Bardamu utilise un présent de vérité générale pour ces comparaisons : « on est puceau de l’horreure comme on est l’est de la volupté » il y a une antithèse entre horreur et volupté. Cela montre que Bardamu et les soldats viennent de découvrir l’horreur des combats pour la première fois et il compare cela avec la découverte de la volupté.

A travers Bardamu Céline pose deux questions existentielles :

→  L’utilité de la guerre ? Comme le montre l’ensemble de question rhétorique : « il n’y avait donc l’ordre d’arrêter net cette abomination ? On ne lui disait donc pas d’en haut qu’il y avait méprise ? Abominable erreur ? Maldonne ? Qu’on c’était tromper ? »  

→ Il commence à avoir des doutes sur les Hommes comme le souligne : «  ce qu’on faisait à se tirer dessus comme ça ce n’était pas défendue ? Cela faisait partie des choses qu’on pouvait faire sans mériter une bonne engueulade » et « c’était même reconnu, encourager »

Bardamu est étonner par la mort si facile à donner, il prend conscience de l’inutilité de la guerre comme on peut le voir à travers la métaphore «  on venait d’allumer la guerre entre nous et ceux d’en face et à présent ça brûlait » puis par un étonnement et un fatalisme : « on y passerait tous le colonel comme les autres » cela fait référence aux vanités car Bardamu rappelle que malgré son poste plus haut dans la hiérarchie militaire le Colonel finira comme les simples soldats.

Enfin, Bardamu prend conscience de la folie des Hommes et trouve la seule solutions pour échapper à la guerre → «  la mort » et c’est à ce moment que Bardamu compare les prisonniers aux soldats il dit qu’ils ont de meilleure conditions car il n’ont pas de libertés mais ne risque pas la mort alors que les soldats n’ont plus de liberté mais risque la mort.

Le thème de ce passage est la guerre et la découverte de la mort comme absurde et La perte de l’identité des soldats.

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