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Lecture analytique; Roberto Zucco, scène 3

Commentaire de texte : Lecture analytique; Roberto Zucco, scène 3. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  953 Mots (4 Pages)  •  5 713 Vues

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Bernard-Marie Koltès est né dans une famille bourgeoise de Metz.

Il s’initie à la musique de Johann Sebastian Bach avec l’organiste Louis Thiry. Désirant devenir acteur, il passe le concours d'entrée du Théâtre national de Strasbourg (TNS) pour les sections jeu et régie, mais il n'est pas admis. Cela ne l’empêche pas de travailler sur une adaptation théâtrale d’Enfance, de Gorki, qui devient sa « première pièce », intitulée Les Amertumes. Il l'envoie à Hubert Gignoux, alors directeur du TNS, qui impressionné par le talent de Koltès, lui propose d’intégrer l’école; il y entre en section régie3, mais fonde très vite sa propre compagnie pour laquelle il commence à écrire et à mettre en scène ses pièces : le « Théâtre du Quai ».

Son théâtre, en rupture avec celui de la génération précédente, met en scène la perpétuelle tentative de communication entre les hommes. Le dramaturge, passionné par Shakespeare, Marivaux, Tchekhov, est également un fervent lecteur de Dostoïevski et des Pensées de Pascal.

Dans cette scène 3, BMK s'inspire d'un fait divers réel parvenu en france au Xxeme siecles: Roberto Zucco, un assassin et fugitif, dont les motifs des meutres sont inexpliquables. Dans cette scene, ils'agit de l'aveu de l'identité de Zucco à la gamine.

Nous cherchons à expliquer en quoi la forme théâtrale convient particulièrement à la révélation de l'aveu, et cela par le developpement de deux axes: la place de l'aveu au théâtre puis, une réflexion sur l'identité jusqu'à l'aveu.

Tout d'abord, au théâtre l'aveu a une fonction essentielle dramatique. Depuis l'antiquité, les scènes d'aveu se succèdent, les dramaturges peuvent en user à divers moment de la pièce. Si la scène d'aveu est au début, elle enclenche l'intrigue jusqu'au dénouement, elle constitue le noeud de l'intrigue. Mais une scène d'aveu peut se dérouler en cours de pièce, comme un rebondissement; elle est alors un moteur essentiel de l'intrigue. Située vers la fin de la pièce, elle en marque l'aboutissement : elle apporte la résolution des conflits.

Dans cette pièce, on peut penser que l'aveu est un des facteurs qui enclenchent l'intrigue, il marque un départ important où les personnages de Zucco et de la gamine deviennent symboliquement liés de par leurs points communs: leur esprit enfantin et leurs attitudes respectives suggérant la sollitude et l'incompréhension, notamment par la cavale de zucco, ses motivations obscures, et la gamine qui ne veut pas se nommer ni s'identifier à des figures trop fragiles, comme le poussin ou le moineau, mais préfererait une image plus crainte à sang froid comme le serpent.

Au théâtre, l'aveu se prête en génral à la présence de deux personnages sur scène, il est alors l'expression de ce qui devrait rester caché et qu'il est parfois difficile de formuler à voix haute. Ici Zucco est poussé par la gamine à parler, elle continu sans retenue de faire pression sur lui. La gamine est ici le protagoniste confident mais qui écourage également la parole.

"Zucco: andréa, -Non, -Angelo, -Ne te moque pas de moi ou je crie. Ce n'est aucun de ces noms là. (Lignes

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