Lecture analytique Neron Racine

• Racine s’inspire de Tacites (58 -120).
• Brittanicus est la 5ème  pièce de Racine.
• Arrivé au pouvoir de Néron grâce a sa mère qui le manipule pour pouvoir diriger derrière lui.
• Agrippine (mère de Néron) est le prototype de la femme manipulatrice, avide du pouvoir.
• Cette scène Acte II, scène 2 est très importante car Néron tombe amoureux de Junie car il la persécute. C’est la charge d’un amour sadique.

Problématique : Comment Racine met il en scène le conflit intérieur de Néron en qui s’annonce un monstre ?

1. Une apparition fascinante qui a un pouvoir érotique a travers le regard sadique de Néron

• Néron est conscient du caractère anormal et transgressif du désir qu’il a eu de regarder la victime lors de son arrestation.

Le participe passé « Excité » = connotation érotique.

• L’apparition de Junie est fascinante : utilisation du claire obscure (« nuit » et « flambeau », « ombre » et « flambeau » V 392)
• La jeune femme est une allégorie de l’innocence persécuter. Néron est sensible à l’aspect esthétique de la scène. Regard de Junie séduisant car des larmes sont apparentes. 1er signe de monstruosité. Antithèse entre « cris » et « silence »     (V 392)
• Tout le début de la tirade est structure entre l’antithèse de la souffrance avec la douceur, et la violence avec la perversité.

Violence inique dans les allitérations vers 390 à 394. Néron est sensible à la beauté d’un spectacle qui devrait le choquer normalement.

Accumulation des verbes au vers 390. La question au vers 391 montres que Néron se résigne à éprouver des impulsions sadiques dont il ne comprend pas la cause. Ce qui met en valeur l’innocence de Junie, c’est la violence qui l’entoure.

• Champs lexicaux du regard et de la vue. Cette scène est aussi auditive. Néron découvre que la violence est un beau spectacle.

1. Les effets physiques et psychique de la passion : Le ravissement de Néron

• Néron= Regard obsédé par ce qu’il voit, le 1ère effet de sa passion et mutisme : il ne commande plus son corps et c’est au fond lui même qui est perdu. Le 2nd effet de sa passion, c’est le privé de mouvement et frapper au sens fort comme le montre l’adverbe « étonnement ».  Impuissance de Néron et questionnement sur le rapport de force qui s’inverse.
• Néron est totalement passif, incapable de changer le cour des événement : Fuite de Néron. Sa solitude est propice au fantasme.
• La locution adverbiale « en vain » est mise en valeur à l’hémistiche. Terme d’« image » présent au début du vers, métonymie de Junie. Néron va jouer avec cette image.

1. Un fantasme de Néron qui rejoue la scène : mise en abyme

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