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Lecture analytique Micromégas, chapitre IV, Voltaire

Commentaire de texte : Lecture analytique Micromégas, chapitre IV, Voltaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  850 Mots (4 Pages)  •  3 877 Vues

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Cet extrait correspond au début du chapitre 4 du conte philosophique Micromégas. Cette œuvre fût publiée par François Marie Arouet, plus connu sous le surnom de Voltaire. Sa publication eu lieu en 1752 dans la ville de Berlin,

Le personnage principal possède également ce nom, il s’agit d’un géant qui voyage dans la Voie Lactée après avoir été exilé de sa planète. Après avoir rencontré le secrétaire de l’Académie de Saturne, il visitera la Terre et découvrira ses microscopiques habitants : les humains.

Dans cet extrait, les deux géants, arrivés sur Terre, entament leur visite de la planète à la recherche de vie. Son absence amènera plus tard à une discussion philosophique entre les deux géants.

L’homme n’ayant pas fait apparition au chapitre IV de Micromégas ou avant, on peut se demander en quoi ce dernier développe une réflexion philosophique autour de la condition humaine ?

Voltaire nous fait déjà réfléchir sur les différences symboliques existant entre les géants en utilisant le concept de l’altérité.

Il est necessaire de comprendre le contraste entre le Saturnien et Micromégas : alors que le premier est victime d’une vision très péjorative, le second est vu comme un être exceptionnel dès le début du récit. Précédemment, leurs prouesses de l’esprit avaient déjà étaient comparées, Micromégas en sortant comme l’être supérieur.

De même, il y a ici une différentiation au niveau physique : « les pas ordinaires du Sirien et de ses gens étaient d'environ trente mille pieds de roi; le nain de Saturne, dont la taille n'était que de mille toises, suivait de loin en haletant; or il fallait qu'il fît environ douze pas, quand l'autre faisait une enjambée ». Le Saturnien est désigné comme une « nain » et « un très petit chien de manchon qui suivait un capitaine des gardes du roi de Prusse ».

Pourtant, les géants restent tout deux largement supérieur aux hommes puisqu’ils considèrent la Méditerranée comme « une mare » et un Océan n’est rien que: « cet autre petit étang, qui sous le nom de grand Océan, entoure la taupinière. ». Les extraterrestres parviennent à faire « le tour du globe en trente-six heures »

En réalisant cette comparaison, François-Marie Arouet cherche à faire réfléchir sur la relativité de notre condition leur égard: nous nous considérons comme des êtres supérieurs alors que le Saturnien, un nain à l’égard de Micromégas, est un géant à notre égard.

On voit la recherche ici vaine de vie sur la Terre. riche en symbolique puisque elle aborde plusieurs thèmes de l’époque.

C'est d’une critique de l’observation sauvage des géants : « Ils se baissèrent, ils se couchèrent, ils tâtèrent partout ». Les déductions du Saturnien seront aussi vues comme rapides.

Ils ne cherchent pas à utiliser des outils : « leurs yeux et leurs mains n'étant point proportionnés aux petits êtres qui rampent ici ».

Voltaire fait donc un éloge de la pensée scientifique qui émerge dans cette période grâce à des outils nouveaux.

Pourtant, bien que pas concluant dans cet extrait, Voltaire nous montre l’importance de l’observation et des sens. Les êtres

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