Lecture Analytique, Albert Camus, L'Etranger, Incipit

                        Lecture analytique n*1 (Séquence 3)

incipit L'Etranger, Albert Camus...

 -mouvement existentialiste

Intro

-Grand écrivain et icône de l'Absurde, Albert Camus est un homme du Xxe siécle.

• A partir de 1935, rédige des notes qu'il conserve définitivement pour sa célébre œuvre L'Etranger→1947
•  C'est dans ce contexte que nous allons analyser l'incipit de cette œuvre qui a pour principal personnage Meursault, jeune H. qui vit en Algérie et indiff de tous les faits qui se produisent autour de lui tel que la mort de ssa mère.

Problematique : En quoi cet incipit est-il original     I. L'originalité de ce début de roman  

                                                         II. Un nouveau type de personnage

1. L'originalité de ce roman

1. Une sorte de journal intime

-1e pe →  omniprésence de « je »

-marqueurs temporels « aujourd'hui » (l.1), « demain soir »... →  tend vers le genre du journal i. -emploi du présent, passé composé, futur→  désignant une forme d'interiorité du personnage, ce qu'il pense, sa conscience, ce qu'il compte faire.

1. Succession des actions

-pas de logique narrative ; les éléments sont sous forme de notes. Par ailleurs l'Absurde réside dans la présence d'asyndéte ex « Cela ne veut rien dire. C'était peut être hier »→  succession d'actions mécanisées. Rappel du style télégraphique

1. Un nouveau type de personnage

1. Les caractéristiques d'un anti-héros

-absence du nom du personnage principal (journal intime) (nous saurons bien plus tard son nom)

-aucune description de lui, seules les sensations donnent + de précisions: tactile «très chaud» (l.13), olfactive «odeur d'essence»(l.19), visuelle «réverberation» (l.19)→M. réagit en fonction des sensations.

-1er élément appris est le décés de sa mère, nouvelle d'ordinaire bouleversante, mais M. en parle normalement on retrouve une sorte d'éloge funébre : chps lexical du décés →  ici le lecteur s'attend a une réaction logique de la part  M. ; - semble être froid, insensible et distant, marque un détachement à l'égard de la mort de sa mère.

-il fait de l'enterrement de sa m une simple formalité, chps lexical de la formalité « présenter ses condol » « qd il me verra en deuil », « affaire classée », « une allure +officielle » ; aucune marque de chagrin ni d'affection de sa part

-ne change pas ses habitudes, tout lui paraît normal gpe nom à valeur répétitive « comme d'hab »

1. sentiment de culpabilité

-seuls sentiments de culpabilité et remord de notre personnage est à l'égard de son patron ex:négations « ce n'est pas de ma faute », « je n'aurai pas dû.. » « je n'avais pas à m'excuser »

-à travers ce sentiment de culpabilité que se ressent l'affection de M pour sa mère : s'excuser de sa mort c'est comme en faire un évé sans importance « je n'avais pas à m'excuser »

Conclusion : En définitif, cet incipit est particulièrement déconcertant pcq on ne retrouve pas les codes traditionnels romanesques. Et face à l'indiff du p.p pour la mort de sa mère, le lecteur ressent un malaise qu'il rejette immédiatement sur le compte du héros, celui parapit antipathique, atypique, étranger à tous ce qui se passe. Mais le personnage n'est pas pour autant un p. indiff.

                                Lecture analytique n*2 (Séquence 3)

L'Etranger, 1ere partie, chap VI

Intro

-Grand écrivain et icône de l'Absurde, Albert Camus est un homme du Xxe siécle.

• A partir de 1935, rédige des notes qu'il conserve définitivement pour sa célébre œuvre L'Etranger→1947
• Le texte que nous allons étudié, extrait du chap 6, est situé à un point stratégique de l'oeuvre : la vie de Meursault va basculer à cause du meutre de l'arabe

problématique : Comment un concours de ciconstance, asburde, peut-il devenir une fatalité dans le destin d'un H. aussi étranger qu'il soit ?  

1. Importance et rôle des facteurs naturels (indice d'une fatalité)
2. Le comportement de Meursault  

1. Importance et rôles des facteurs naturels

1. Importance du soleil et de la chaleur

-M. personnifie la chaleur a travers donc personni. : (l.5), (l.28-29) →idée de qq chose de vivant  ayant une influence néfaste sur M. -les éléments de la nature semblent être touchés par cette chaleur infernale, hyperboles « air enflammé » «ocean de métal boulliant »

-images et hyperboles qui nous font ressentif ce que ressens M. « brulure du soleil », « l'ivrresse opaque.. », (l.43)

1. rôles des éléments naturels

-perd le sens de la vue : répét. 2X le verbe « devinait »   →  M. perd la percept° de l'espace

-impression de ralentissement du temps voir d'arret « même soleil, la même lumière.. même sable » répét de l'adjectif même

1. Le comportement de Meursault

        1.Attitudes

• réaction déjà de tension du personnage, expression →  ex« son front se gonfle sous le soleil » réaction de défense face à la chaleur
• perd d'un seul coup et complétement sa conscience : locution adv de temps (l.38-39) « au même instant » « d'un coup »
• confusion de Meursault→  entre le couteau et le reflet du soleil à travers le celui ci: expression « la lumière a giclé sur l'acier ». Cette confusion marque pour M. que le soleil a pris la respons. du danger du couteau.

1. mouvement

• M. semble avoir une réact° naturelle d'auto-défense, dejà par la vue du couteau, des éléments naturels le pertubants ainsi que sa vision « aveuglés », « indistinctement » + l'arabe était pour lui dans son imaginaire, il a une sorte de conscience vague et influencé par les éléments l'entourant  → «  j'ai pensé » d'un côté, sa conscience et de l'autre la plage qui l'entraine à continuer d'avancer. -Il semble faire des choses malgrès lui

• exp « la gachette a cedé »→   la responsabilité ne lui appartient pas mais plutôt aux éléments naturel qui le crispent ainsi cet acte lui échappe complétement

En définitif ce texte souligne à travers Meursault que le monde et les comportements n'ont pas de sens, que c'est une illustrati° de l'absurde. Ici, Meursault semble être victime d'une sorte de confusion entre l'aggression des éléments naturels sur lui et de l'arme blanche qu'il aperçoit.

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