Le théâtre d'avant garde

Le théâtre d'avant garde ou de l'absurde (terme défini en 1962 par un critique américain pour décrire le théâtre des années 50) est caractérisé par la philosophie de l'existancialisme : l'homme est libre et responsable de son destin (notamment illustré par le mythe de Sisyphe). C'est une philosophie pessimiste après les horreurs de la seconde guerre mondiale, qui repose sur un monde dénué de sens et d'expression qui se font ressentir par une angoisse permanente, une difficulté à être bien dans la société et une séparation entre le monde et le moi.

Dans le texte, ce mal être sera montré par des problèmes de langage entre les personnages ainsi que les personnages eux-mêmes qui seront malades ou souffrants.

Cette philosophie de l'existancialisme est représentée en littérature par Jean Paul Sartre ou bien Albert Camus.

Les différentes caractéristiques du théâtre d'avant garde :

• la mise au premier plan de l'imagination, tout est possible sur scène

• l'insolence de certaines pièces qui cherchent à déranger, déstabiliser les spectateurs

• le refus d'un public bourgeois (donc une connotation politique)

• l'absence de caractérisation des personnages

• des problèmes de communication sur scène entre les personnages

• aucune suite logique dans l'histoire

Quelques auteurs célèbres : Ionesco (La Cantatrice Chauve - 1950, La Leçon - 1951, Rhinocéros - 1960), S. Beckett ( En attendant Godot - 1948 )

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