Le texte qui nous est présenté est de Muriel Barbery née en 1969.
Commentaire de texte : Le texte qui nous est présenté est de Muriel Barbery née en 1969.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cathydaniel • 20 Juin 2016 • Commentaire de texte • 466 Mots (2 Pages) • 1 387 Vues
Le texte qui nous est présenté est de Muriel Barbery née en 1969.
Elle est professeur de philosophie et a publié son 1er roman « Une gourmandise » en 2000. Le 2nd, L’élégance du hérisson paraît en 2006. Elle reçoit le prix des libraires en 2007.
L’extrait qui nous proposé est le 2ème chapitre du roman réaliste L’élégance du hérisson.
Problématique : L’entrée en scène du héro
Plan : Nous allons étudier tout d’abord :
1) l’autoportrait de cette concierge
2) puis, dans une 2ème partie nos verrons comment ce portrait réaliste, relève de la parodie.
1. Pour commencer, ce début de roman s’ouvre sur le portrait réaliste de l’héroïne principale : Renée. A la manière de Balzac, le personnage est replacé dans sa condition sociale. Renée est une concierge de « 54 ans », qui travaille dans le 7ème arrondissement de Paris, 7 rue de Grenelle ». Elle se présente, comme étant une femme laide, petite, grassouillette avec une haleine de mammouth ». C’est une concierge « pauvre, discrète » qui n’a pas fait d’étude. Les gens ne l’aime pas « on me tolère » dit-elle. Renée a un regard lucide et critique sur elle-même. Pour accentuer l’effet de réalisme, son auportrait est au présent.
2. Analysons maintenant comment ce portrait réaliste, relève de la parodie. Renée est une misanthrope moderne. Elle est « rarement aimable » et elle préfère la compagnie de son chat « un gros matou paresseux ». Les gens la juge par son statut social : ce n’est qu’une simple concierge. Les locataires aisés sont méprisants envers le « petit personnel ». Ils ont des préjugés : une concierge se doit d’être une personne qui ne prend pas soin de son apparence, sans éducation et qui reste « vautrée devant le récepteur » - « il est écrit quelque part, que les concierges sont veilles, laides et revêche ».
Mais en réalité, Renée n’est pas du tout ce que l’on croit. A l'extérieur elle est piquante et peu aimable, mais à l'intérieur, elle est aussi raffinée qu’un hérisson. D’où le titre du roman.
Renée passe son temps dans « la pièce du fond », elle se cache pour écouter de la musique « Mahler », regarde des films d’art : « Mort à Venise » : c’est une pratiques réservé aux intellectuelles : Renée est donc en fait une anti-concierge, une esthète (elle aime l’art et la beauté) : Elle se pâme (s’évanouit) « les larmes aux yeux, devant les miracles de l’Art ».
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