Le symbolisme en poésie cas
Cours : Le symbolisme en poésie cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yaya103 • 13 Avril 2016 • Cours • 1 850 Mots (8 Pages) • 931 Vues
Le symbolisme
Le symbolisme en poésie :
Le symbolisme est un mouvement artistique d'origine française de la fin du 19e siècle. Il tire ses racines poétiques de la Russie et de la Belgique. Le style a fait ses débuts avec la publication des Fleurs du Mal, en 1857, de Charles Baudelaire. Le mot est proposé par Jean Moréas, qui utilise ici l'étymologie du mot "symbole" (« jeter ensemble ») pour désigner l'analogie que cette poésie souhaite établir entre l'idée abstraite et l'image chargée de l'exprimer. Les travaux d'Edgar Allan Poe, que Baudelaire admire beaucoup et qu’il traduit en français, ont également une influence significative sur ce mouvement. Ce nouvel esthétisme du symbolisme est développé par Stéphane Mallarmé et Paul Verlaine durant les années 1860-70. Le symbolisme est en grande partie réactionnaire au naturalisme et au réalisme, des styles anti idéalistes qui tentent représenter la réalité. Les symbolistes croient que l'art doit représenter des vérités absolues qui ne pourraient être décrites directement. Ainsi, ils écrivent de façon très métaphorique et suggestive, dotant des images et des objets particuliers d'une signification symbolique. Il est en faveur de la spiritualité, de l'imagination et des rêves. Pour les symbolistes, le monde ne saurait se limiter à une apparence concrète réductible à la connaissance rationnelle. Il est un mystère à déchiffrer dans les correspondances. Le symbolisme oscille ainsi entre des formes capables à la fois d'évoquer une réalité supérieure et d'inviter le lecteur à un véritable déchiffrement. Jean Moréas annonce que le symbolisme est hostile au sens ordinaire, à la déclamation, à la fausse sentimentalité. Son but est plutôt de vêtir l'idéal sous une forme perceptible. Le symbolisme est également marqué par une perception philosophique pessimiste et désabusée de l'existence, un véritable mal du siècle, qui se traduit par des extravagances langagières, un nihilisme social, une morbidité latente. C'est le règne des poètes maudits et des décadents. Nommer un objet, prétend Stéphane Mallarmé, c'est supprimer les trois quarts de la jouissance du poème qui est faite de deviner peu à peu : le suggérer, voilà le rêve... Il doit y avoir toujours énigme en poésie, et c'est le but de la littérature, il n'y en a pas d'autres d'évoquer les objets.
Les principes du symbolisme sont donc :
_ Créer un nouveau langage, radicalement différent de la prose, avec des mots rares, des symboles, des tournures de phrases recherchées.
_ Suggérer plutôt que décrire, grâce en partie aux correspondances
_ Privilégier une musicalité plus subtile, vers libre
Le nihilisme (du latin nihil, « rien ») est un point de vue philosophique d'après lequel le monde (et plus particulièrement l'existence humaine) est dénué de tout sens, de tout but, de toute vérité compréhensible ou encore de toutes valeurs. Cette notion est applicable à différents contextes. Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz (Moselle) le 30 mars 1844 et mort à Paris le 8 janvier 1896(à 51 ans).Après que le père, Nicolas-Auguste Verlaine, a démissionné de l'armée, la famille Verlaine s'installe à Paris en 1851. Paul Verlaine suit des études secondaires en pensionnat et devient bachelier en 1862, il renonce par la suite à des études de droit et entre comme employé à l'Hôtel de ville de Paris en même temps qu'il fréquente cafés et cercles littéraires comme celui des Vilains Bonshommes. Il est un grand admirateur de Baudelaire. Affligé du mariage, puis de la mort de sa cousine dont il était amoureux, il bascule dans l'alcool et la violence : il en sort provisoirement par son union avec Mathilde, mais le comportement de Verlaine entraînera vite la séparation du couple.Sa vie est en effet bouleversée en septembre 1871 quand, après avoir perdu son emploi municipal il rencontre Arthur Rimbaud. Leur vie amoureuse tumultueuse et errante en Angleterre et en Belgique débouche sur la scène violente où, à Bruxelles, Verlaine blesse superficiellement au poignet celui qu'il appelle « l'époux infernal » : jugé et condamné, il restera en prison jusqu'au début de 1875. Il gagne ensuite sa vie comme professeur à Londres, puis en France à Rethel où il noue une relation équivoque avec un de ses élèves, Lucien Létinois. Cette amitié particulière qui dure de 1877 à la mort de Lucien en 1883 les mène à une vie instable en Angleterre, puis dans les Ardennes où Verlaine a acheté une ferme avec l'argent de sa mère. L'installation rêvée échoue et Verlaine rentre à Paris en 1882 : commence alors une déchéance sociale et morale qui le réduit à l'état de semi-clochard alcoolique. Usé, Verlaine meurt à 51 ans, le 8 janvier 1896, d'une congestion pulmonaire
• Poète de la mélancolie, poète musical, Verlaine compose en 1866 son premier recueil de poèmes, Poèmes saturniens. Il cherche déjà par les mots à transposer des sensations visuelles ou auditives. Les sonorités constituent une marque de sa poésie. Il est le premier d’ailleurs à utiliser des vers impairs (au lieu de l’alexandrin ou de l’octosyllabe), et effectue des césures non classiques, afin d’apporter un nouveau rythme aux vers, mais aussi de peindre les nuances légères entre rêve et réalité. Le poème Mon rêve familier se présente comme un sonnet traditionnel, et est extrait du recueil Poèmes saturniens. Saturne, dieu du Temps et de la Mélancolie, pose son empreinte sur le poète même d’ailleurs. Issu de la première section du recueil, Melancholia, le poème dresse le portrait d’un idéal amoureux, d’une femme parfaite. Seulement, comme le titre l’indique, elle n’existe qu’en rêve. Le lyrisme est ici omniprésent :
• la première personne du singulier se retrouve dans tout le texte. Dès le titre, « Mon rêve familier », et début du poème « Je fais » (v.1).
• Présence de la première personne du singulier dans toutes les strophes, sauf la dernière. Répétition et insistance sur
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