Le romantisme
Commentaire de texte : Le romantisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lolotteb5331 • 28 Novembre 2020 • Commentaire de texte • 850 Mots (4 Pages) • 663 Vues
Le romantisme, un mouvement littéraire du 19ème siècle, à aider de nombreux poètes à exprimer leurs sentiments. Victor Hugo, né le 26 février 1802, deviendra l’un de ces poètes grâce à plusieurs de ces poèmes, notamment avec certains comme par exemple clair de lune , que l’on retrouve dans les Orientales, publié en 1829. Dès lors, nous nous demanderons comment Victor Hugo, à travers ce poème, utilise le romantisme, tout en révélant le tragique d’une période.
Pour répondre à cela, nous montrerons d’abord la présence du romantisme au sein du poème, puis, d’un univers, d’une atmosphère plus inquiétante.
En premier lieu, nous remarquons que le thème de la nature est omniprésent, nous allons donc exploiter ce cadre romantique de façon plus approfondie.
D’une part, comme l’atteste la répétition de « La lune […] sur les flots » (vers 1 et vers 24), ce vers ressemble à un tableau romantique, avec l’image de la lune qui reflète sur l’eau, nous retrouvons également le champ lexical de la mer avec « flots » (v 1, 4, 15 et 24) ; « vague » (v16) ; « eau » (v11) et « eaux » (v7), il y a aussi des personnifications d’éléments naturels : « on verrait … mer qui les promène » (v21), ce vers laisse penser à l’évocation d’une ballade en mer et « la lune… les flots »(v 1 et 24), « l’eau qui roule en perles » (v11), cela nous montre donc que la nature est un élément clé du poème.
Ensuite, ce poème est formé d’alexandrins, ce sont des vers longs et propices à la rêverie, et ici à la liberté ainsi qu’au goût pour l’Orient. Nous retrouvons ces notions, trop souvent interdites ; une trop longue captivité, par exemple dans « la fenêtre enfin libre […] brise » (v2), nous notons le poids de l’adverbe « enfin », avec une hypallage : ici, nous attribuons la liberté à la fenêtre. Les éléments se reliant à l’Orient sont l’évocation d’un personnage mystique : « un djinn » (v 12), « les eaux de Cos » (v7), « l’archipel grec », « la rame tartare » (v8), ce champ lexical est très présent dans le poème. Nous évoquons également au vers 13 « les créneaux de la tour » qui font référence à une autre époque.
D’autre part, ce poème exprime une toute autre idée, que nous allons étudier plus en profondeur.
Enfin, nous retrouvons un autre aspect, celui d’un monde plus tragique, d’une réalité plus troublante.
De ce fait, nous retrouvons le doute, le questionnement, le mystère et une rupture du monde onirique. Par exemple, dans la métaphore « du lourd vaisseau […] rames », le vaisseau est assimilé implicitement à un serpent avançant sournoisement dans la nuit, cela fait surgir la peur, ensuite, dans « est-ce un lourd vaisseau […] Cos » (v7), se trouve une assonance en [o] et en [u], qui met les sens aux aguets. Au vers 12 : « qui grêle » sous-entend un bruit peu agréable, ensuite, dans le vers 15 : « qui trouble…femmes », appelle à se questionner sur la réalité où le rêve, nous retrouvons également ce questionnement avec la comparaison : « […] comme une forme humaine… », au vers 23 et les points de suspension répondent à ceux du vers 6.
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