Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
Dissertation : Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 2989002 • 15 Février 2021 • Dissertation • 603 Mots (3 Pages) • 1 381 Vues
Synthèse du livre
Dorian Gray, jeune dandy londonien à la beauté remarquable, se fait représenter en peinture par son ami Basil Hallward, qui voit en lui un idéal. Grâce au peintre il rencontra Lord Henry, un aristocrate oisif, qui vouait un culte à la beauté. Il influença Dorian Gray, qui en voyant le tableau achevé, se rendit compte de l’éclat de sa jeunesse, et souhaita donner son âme, pour voir le tableau vieillir à sa place. A la suite de ce vœu insensé, il perdit son innocence et se métamorphosa en Narcisse, amoureux de son portrait. Mesurant mal les conséquences de ce pacte, et accompagné de son nouvel ami Lord Henry, il célébrait les joies de la vie. Il tomba notamment amoureux d’une comédienne, Sybile Vanne, mais qui à la suite de leur furtive relation, se suicida. N’ayant aucun remord, Dorian Gray fut rapidement gagné par une vie de débauche. Les années passèrent, et le visage éblouissant de Dorian Gray ne subissait aucune altération. C'est en revanche son portrait, qui protégé de tout regard, accumulait les signes de sa dépravation, et les outrages du temps en devenant celui d’un vieillard aigri.
Un soir, peu de temps après avoir assassiné Basil Hallward dans un élan de colère, Dorian Gray prit peur devant cet horrible tableau. Et d’un geste désespéré, il le lacérât avec un poignard. Au même moment, son visage se métamorphosa en celui du vieillard qu'il aurait dû être, et il mourut. Quant au portrait, il reprit son éclat originel : celui d'un jeune homme à la beauté pure et innocente.
Jugement personnel
J’ai particulièrement aimé ce livre car il nous questionne et nous intrigue ; jusqu’au bout, l’écrivain nous laisse une libre interprétation, et ne porte pas de jugement sur Dorian Gray, malgré l’atrocité des actions qu’il a commises. Il nous pousse à nous interroger sur ce qu’est réellement la laideur, un aspect physique dût à la vieillesse, ou bien juste la cruauté des actes que l’on commet, qui donc reflètent qui nous sommes réellement.
En tant que lecteur, on a de l’affection pour cet orphelin à la beauté rare, et même s’il se transforme peu à peu en monstre, on a espoir qu’il change de vie et qu’il accomplisse de bonnes actions. Ce qu’il va d’ailleurs essayer de faire à la fin du roman, mais son portrait lui montrera que c’est seulement par vanité. Ainsi sa complexité, et ses parts d’ombres le rendent intéressant, et malgré tout, on s’attache à lui.
Cependant la misogynie de Lord Henry m’a beaucoup déplut, en effet il voit les femmes comme des choses sottes et sans intérêt, il n’hésite pas d’ailleurs à se moquer de leur pauvreté intellectuel, et il leur reproche leur tempérament trop possessif.
Que sa propre beauté demeurât sans tâche, tandis que le visage sur la toile payerait le prix de ses passions et de ses péchés
« Il y a quelque chose de terriblement captivant à exercer une influence. Aucune autre activité n’offre rien de comparable. Projeter sa propre âme dans quelque forme gracieuse et la laisse s’y attarder un moment ».
« la seule manière dont une femme puisse jamais réformer un homme, c’est en le plongeant dans un tel ennui que la vie perd tout intérêt pour lui »,
« Les femmes nous inspirent des chef d’œuvre et nous empêchent de les réaliser. »
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