Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
Commentaire de texte : Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar eleanor123222 • 22 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 833 Mots (4 Pages) • 463 Vues
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde.
Introduction:
L’extrait étudié est un extrait du roman “Le portrait de Dorian Gray”, roman philosophique et fantastique publié en 1891 par l'écrivain Oscar Wilde.
Oscar Wilde est un auteur Irlandais né en 1854 et mort en 1900. Il est né dans une famille aisée, et il avait un mode de vie plutôt hédoniste. 10 ans avant sa mort il écrit, en 1890, le portrait de dorian gray, l’une de ses œuvres les plus connues.
Cet ouvrage appartient au mouvement et style littéraire du décadentisme.
Dans les grands thèmes du décadentisme on peut retrouver notamment le thème de la perversion, de l’irrationalité et de la mort.
Dorian Gray est un jeune homme magnifique, jeune et plutôt naïf qui habite a londres à l'époque victorienne. Il décide de rendre visite à son ami basile, artiste peintre car il a commandé un portrait pour lui. Lors de cette visite il rencontre lord henry, aristocrate dandy qui prône l'hédonisme. Lord henry souffle l’idée à Dorian que ce qui est terrible et tragique c’est que le tableau fait par basile restera toujours beau et magnifique tandis que Dorian lui, vieillira.
C’est une idée qui taraude Dorian, un soir il fait une sorte de pacte faustien, puisque lord henry est en quelque sorte une figure du malin, le serpent qui veut faire croquer la pomme.
Il souhaite que le tableau subisse les altérités du temps à sa place et que lui reste éternellement beau et jeune.
En parallèle, Dorian trouve Sybille, jeune actrice de théâtre, elle tombe très vite amoureuse de lui, son jeu d'actrice en devient d’ailleurs médiocre tant elle est obsédée par lui.
Un soir elle fait une représentation au théâtre, elle se trompe complètement, Dorian considère son échec comme un affront et la quitte. Sybille folle de chagrin se suicide. Et quand Dorian l'apprend, il s'en fiche complètement. Il va voir le portrait et remarque que le portrait a subi une première altérité, et à l’air plus mechant. Dorian comprend que son vœu est exaucé, il va donc commencer à embrasser sa part d’ombre et mener un train de vie complètement décadent. Il finira par tuer Basile parce qu’il est le créateur de ce tableau, il va demander a un chimiste de dissoudre le corps et le chimiste va lui aussi se suicider. Omniprésence de la mort autour de Dorian.
Dans l’extrait étudié qui se situe à la fin du roman, au chapitre 20, Dorian est rongé par le mal et essaye d’entamer une rédemption.
Dans un premier temps nous allons (.....), dans un second temps ……. et enfin nous allons……
Problématique:
I- Une volonté de rédemption en tuant le passé.
- L'obsession de Dorian: Dès le début de l’extrait nous pouvons apercevoir une volonté de repentir de la part de dorian avec la présence de répétitions et d’anaphores “voila ce qu’il désirait, voila ce qu’il attendait” (l.1) . Il y a la présence d’un certain parallélisme ligne 2 “il venait d'épargner un etre innocent, il ne tenterait plus jamais l’innocence”; présence d’une métaphore et d’un parallélisme que nous pouvons retrouver a la fin de l’extrait “comme il avait tué le peintre, il tuerait l’oeuvre du peintre” (L42) Il y a toujours cette présence de répétition et d’assonances: “il tuerait” l43, “il tuerait”, “il serait” 43, “il recouvrait", dans ces assonances et ces répétitions il y a l’idée d’un réel d’espoir pour Dorian de se débarrasser de ses mauvaises actions qui le rongent. Dorian est obsédé par ce qu’il a fait, sa conscience n’est pas tranquille, c’est une répétition de ses obsessions.
b) La souffrance de Dorian : Le mal être de Dorian est exprimé à travers tout un champ lexical de la souffrance et de l’horreur “cri d’horreur” ligne 11, et le champ lexical du sang est répété à plusieurs reprises “”la tache écarlate" ligne 13, “la tache rouge” ligne 18, il y a l’usage de plusieurs comparaisons “elle semblait s'être élargie comme la plaie d’une horrible maladie sur les doigts ridés”, ligne 18-19 “il y avait du sang sur les pieds comme si le sang avait degoutté” ligne 19. A la ligne 20 le sang est une nouvelle fois répété et l’auteur nous fait comprendre que le sang s’est répandu partout, même sur la main qui n’avait pas tenu couteau. Le sang se répand à travers le texte comme s' il essayait d’ensevelir le tableau et de rendre encore plus coupable Dorian.
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