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Le pont mirabeau Apollinaire

Commentaire de texte : Le pont mirabeau Apollinaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  683 Mots (3 Pages)  •  481 Vues

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Français

Nous étudions le poème Le Pont Mirabeau extrait du recueil de poème Alcools. C’est un recueil regroupant les poèmes de Guillaume Apollinaire entre 1898 et 1913. C’est le second poème de ce recueil. Ce choix est très important puisqu’il doit garder le souffle du premier poème. C’est-à-dire qu’il doit nous donner envie de continuer à lire les poèmes suivants.  En 1907, Apollinaire rencontre la peintre Marie Laurencin. Ils se sont séparés en juin 1912. Ce poème s’inspire de leur relation orageuse. En quoi ce poème peut-il être associé à Apollinaire ?

Le premier lien que l’on peut établir est le titre. C’est-à-dire que le pont peut représenter Apollinaire. C’est évidemment le premier contact avec le poème.  Le pont Mirabeau se situe à Paris sur la Seine. Il est fait d’acier et venait d’être construis (1996). Ce pont nous montre l’aspect moderne qu’Apollinaire traite dans ces poésies.

Malgré cette modernité Apollinaire évoque son passé. C’est-à-dire qu’il pense à son passé, ses souvenirs de sa relation avec une femme. Nous savons que se sont des souvenirs puisqu’il utilise un temps du passé : l’imparfait. C’est le souvenir d’un amour perdu. Il commence par évoqué le bonheur de cette relation : « la joie venait toujours après la peine ». On peut reconnaitre une forme d’antithèse dans cette phrase. Une antithèse est une proposition opposant deux idées afin de mettre en valeur la première. Ici il oppose les moments joyeux et les moments malheureux pour mettre en valeur le malheur de cette relation. L’auteur métaphorise l’union de cette amour par les des mains entrelacées : « les mains dans les mains ». Mais cette amour est en train de disparaître. On le voit avec la répétition du groupe nominale : « l’amour s’en va ». De plus nous avons une comparaison vers 13 : « l’amour s’en va comme cette eau courante ».  

Mais cette amour perdu engendre de la mélancolie. C’est-à-dire cette amour cause de la tristesse à notre auteur. On l’observe dans le distique qui se trouve entre chaque vers. Un distique est une strophe composé de 2 vers. Puisque ce distique est identique et est présent le long du poème, nous pouvons parler d’un refrain. Un refrain est une répétition de quelques mots ou phrases à la fin de chaque couplet d'une chanson ou d'un poème. Ajouter un refrain dans un poème est traditionnel. C’est quelque chose que l’on a repris d’il y a plusieurs années. Ce refrain amène une certaine musicalité au poème. Cette musicalité est accentué par le faite que le poème ne contient aucune ponctuation. C’est-à-dire que lorsque le lecteur est amené à lire le poème, il va pour créer son propre rythme mais aussi donc ça propre musicalité. C’est une manipulation de l’auteur qui veut nous amener à ressentir des émotions. Ici l’auteur veut nous faire ressentir la tristesse de cette amour perdu.

Dans ce refrain distique amène donc à la réflexion d’Apollinaire sur le temps qui passe. C’est-à-dire que malgré ce refrain répétitif le temps passe à côté. D’après lui le temps est lent : « comme la vie est lente ». Nous pouvons traiter de la répétition de la proposition : « sous le pont Mirabeau coule la seine ». Cette proposition est le premiers vers et est l’un des derniers. Cela montre une certaine circularité. C’est-à-dire que tout tourne comme le temps. Le temps passe lentement et il est circulaire. Nous pouvons ajouter qu’une réflexion sur le temps qui avance dans un poème n’est pas moderne. C’est en contraste avec l’idée générale du poème.

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