Le poème que j’ai préféré est « Le dormeur du Val »

Florine                                                                                                                                            2nd A1 Marchal                                                                                                                                28/01/2016

Français : DM Rimbaud

Quel poème as-tu préféré ? Pourquoi ? Quelle œuvre picturale pourrait l’illustrer ? Justifie ton choix.

          Le poème que j’ai préféré est « Le dormeur du Val ». Je l’aime beaucoup car il représente une Nature très belle, très paisible et au fur et à mesure du texte on prend conscience du soldat puis de sa mort. La façon tragique que Rimbaud abordé me touche particulièrement. Au début, on a l’impression que se soldat se repose tranquillement puis la dernière phrase « Il a deux trous rouges au côté droit. » marque une chute complète du poème. Cette fin est surprenante, elle m’a beaucoup plu. Ce que j’ai aimé aussi, c’est l’impression que j’ai eue à la fin. Elle était ni triste ni joyeuse. Elle était comme la Nature décrite, paisible car le soldat se repose tranquillement comme dans un petit paradis, comme dans le jardin d’Éden.

          Le tableau « L’homme blessé » de Gustave Courbet représente une scène similaire au poème. Dans ce tableau, notre regard est d’abord attiré par la tête de l’homme, on dirait qu’il est paisiblement allongé. Son expression est paisible comme dans le poème : « Souriant comme sourirait un enfant malade ». Puis on remarque en deuxième plan la nature très dense mais elle est moins omniprésente que dans le poème. Pour finir, on remarque sur sa poitrine du sang qui dépasse de sa veste. C’est comme dans le poème où on apprend que le soldat est mort juste à la fin.

En t’appuyant sur l’ensemble du recueil (thématiques, écriture, titres, impressions du lecteur, etc.), montre qu’ « on n’est pas sérieux quand on a 17 ans » ?

          Dans « Les Cahiers de Douai », Rimbaud aime parler de la jeunesse. Tout d’abord dans  « Les Reparties de Nina », on peut lire une grande déclaration lyrique d’un homme à se que je pense être Nina. Il lui dit tout son amour pour elle et la jeune Nina lui répond tout simplement d’une façon prosaïque par « Et mon bureau ? ». On a l’impression qu’elle n’est pas intéressée par les belles paroles du jeune garçon, on voit la stupidité de la jeune fille. Rimbaud pointe toute l’audace, l’insolence et l’ironie des jeunes filles de 16/17ans. Ce poème est comme un complément du poème « Sensation ». Dans ce petit poème de deux quatrains, on remarque les rêves de bonheur et de liberté d’un adolescent. Il rêve de femme et de nature. Le rapport à la nature que Rimbaud privilège est décrit comme une forme d’amour. Rimbaud pointe la naïveté et rêvasserie des adolescents. "Première soirée " montre les maladresses des adolescents dans leurs premières histoires amoureuses pendant le printemps. Le poème « Roman », se passe durant l’été ou la saison des amours (« dans les bons soirs de juin ! »). On remarque que l’« amoureuse » de l’adolescent est presque absente car elle est peu importante car tout recommencera lors de l’été prochain, c’est comme une routine. Dans « Rêvé pour l’hiver » est aussi un réveil sentimental d’un adolescent.          Rimbaud s’appuie sur sa propre expérience amoureuse pour écrire ses poèmes, et il refuse de parler à la première personne : il généralise. Il nous en apprend sur la naïveté, sur les courts amours de jeunesse.

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