Le mariage de Figaro, la comédie sociale de Beaumarchais
Fiche de lecture : Le mariage de Figaro, la comédie sociale de Beaumarchais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Pierre M. • 4 Mars 2022 • Fiche de lecture • 883 Mots (4 Pages) • 647 Vues
Le mariage de Figaro
De Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, 1778
La comédie sociale dénonce les défauts ou les excès d’un groupe généralement dominant, dans cette pièce de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais il s’agit d’une critique des mœurs de la cour d’un Compte.
Tout d’abord cette pièce de théâtre est une vive critique des privilèges féodaux. En effet le personnage du comte est mis en action de tel sorte à ce que sa supériorité aux autres personnages paraisse discutable. Un des personnage qui s’oppose vivement aux privilèges est Figaro. Beaumarchais a créer un personnage habile qui remet en question la place du comte : on relève par exemple une remarque du comte : « Les domestiques ici... sont plus longs à s'habiller que les maîtres ! » à laquelle Figaro répond adroitement : « C'est qu'ils n'ont point de valets pour les y aider. » Les valets du comte ont donc recours à la ruse, il n’en n’ont pas le choix et sont obligés de monter des stratagèmes durant tout le cours de la pièce. Aussi parfois le comte se montre méprisant en reprochant par exemple « Cent fois je t'ai vu marcher à la fortune, et jamais aller droit. » à quoi figaro répond : « Comment voulez-vous ? la foule est là : chacun veut courir : on se presse, on pousse, on coudoie, on renverse, arrive qui peut ; le reste est écrasé. Aussi c'est fait ; pour moi, j'y renonce. ». Le comte lui en veux donc de ne pas tracer son chemin tout droit à travers la foule, risquant de bousculer autrui, c’est ainsi qu’on s’aperçoit du caractère immorale du comte qui méprise les autres. De plus il n’a certainement pas à agité la foule pour se frayer un passage car le voyant arriver, le peuple lui laisse sûrement la place de déambuler de peur d’importuner monsieur.
« Affranchis de toute considération d'ordre moral, les libertins poursuivent le plaisir sans tenir compte des obligations et des convenances. Opportunisme, plaisirs épicuriens, absence de morale et frivolités les caractérisent. »
Le comte correspond particulièrement à cette définition. Il n’a que faire de la fidélité conjugale et convoite une femme qui n’est pas la sienne. Dans le dernière Acte il se fait nettement piéger par sa femme et Suzanne qui échangent d’habits pour vérifier son infidélité, leur piège fonctionne. Le comte est donc contraint de demander publiquement pardon à son épouse, et doit reconnaître qu’être maître et mari ne donne pas tous les droits. C’est donc avec humour que Beaumarchais met en scène ses personnages et dénonce le libertinage notamment à travers ce traquenard de Suzanne et la comtesse.
Finalement Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais met aussi en place une comédie sociale en dénonçant le système juridique. Effectivement une grande partie de l’acte III est consacré à un procès qui oppose Figaro et Marceline. Celui-ci est clairement exagéré de part son enjeu. Plusieurs personnes essaient de tirer profit de dernier comme le comte qui veut empêcher le mariage de Suzanne et Figaro. De plus le choix du juge est satirique, c’est le personnage qui est mis en scène pour dénoncer la justice de son époque : le juge ne fait que de bégayer et est complimenté par tous les partis qui veulent le corrompre.
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