Le conte philosophique
Dissertation : Le conte philosophique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar capucine.dsb • 10 Juin 2018 • Dissertation • 547 Mots (3 Pages) • 536 Vues
Les caractéristiques du conte philosophique
Genre narratif apparu au 18° siècle en réponse à la censure que subissent les philosophes.
L’imaginaire permet l’approche de la condition humaine ou de la société par un moyen détourné en utilisant l’Autre, un monde imaginaire ou encore des personnages fictifs.
Il appartient au genre narratif (Le texte narratif a la particularité de raconter une histoire inventée ou réelle par l'intermédiaire d'un narrateur. Cette histoire peut être racontée sous la forme de : Un roman. C'est alors un long récit dans lequel les actions et les personnages sont nombreux.)
Une structure narrative avec plus ou moins de liberté dans la chronologie ainsi que dans le déroulement de l’intrigue (la situation initiale, l’élément perturbateur, les péripéties, l’élément perturbateur, la situation finale).
Son contenu imaginaire qui introduit le lecteur dans un univers fictif qui lui permet d’utiliser les mêmes formules d’entrée que les contes traditionnels : « Il était une fois…/ Au temps de.../ Il y avait… »
Il a en commun avec le but philosophique des lumières
L’esprit satirique du combat (Relatif à la satire, c’est-à-dire une forme artistique ou littérature qui se sert de l’humour et de la moquerie pour dénoncer certains choses) : il s’agit de critiquer la société et monter son dysfonctionnement au sujet des hommes et de leur comportement (leurs mœurs, leurs relations) ; au sujet du pouvoir en place (abus de pouvoirs et inégalités) ; au sujet des autorités religieuses et toute marque d’intolérance.
La réflexion sur la vie, la rencontre entre la conscience, la raison et le monde : l’imaginaire permet une réflexion sur l’Homme, les aspects de la condition humaine. Les concepts abordés relèvent d’une réflexion philosophique.
La morale, comme dans l’apologue : les récits aboutissent à une leçon d’humilité envers Dieu ou l’univers et à l’acceptation de sa propre condition. Elle montre le danger de tout fanatisme ou tout abus de pouvoir.
L’univers du conte philosophique
Qui ?
Les personnages sont des êtres fictifs, de papier : des héros d’apprentissage qui se forment au fil des épreuves rencontrées.
Exemple : Candide, le personnage éponyme (qui donne son nom au titre de l’œuvre) n’est pas un personnage de chair : Voltaire ne nous le décrit pas physiquement ; on sait seulement qu’il « avait le jugement assez droit, avec l’esprit le plus simple, c’est, je crois, pour cette raison qu’on le nommait Candide » (chap1). Son nom suggère son innocence et la pureté d’une attitude sans défiance mais c’est un personnage qui est voué par nature à évoluer. Son voyage va lui permettre de découvrir les réalités les plus cruelles du monde, mais aussi de conquérir son autonomie et de découvrir une certaine forme de sagesse.
Où ?
Le lieu est imaginaire et lointain
Exemple
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