Le Rouge et Le Noir
Fiche : Le Rouge et Le Noir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ehtoclabricot • 27 Novembre 2021 • Fiche • 922 Mots (4 Pages) • 318 Vues
Lecture linéaire 1ère bac de Français : La scène du procès, Le Rouge et Le Noir, 1830
1er mouvement : exorde brillant
L.1 : « L’horreur du mépris […] me fait prendre la parole » dans cette personnification = pas prendre la parole pour clamer son innocence, mais accuser ceux qui l’on méprisé de par ses origines sociales précédemment = réquisitoire . « Au moment de la mort » : Julien sait que tout est déjà joué, et son discours va prouver pourquoi.
L. 2 à 6 : « Messieurs, je n’ai point l’honneur d’appartenir à votre classe, vous voyez en moi un paysan [...] » : digne d’un discours judiciaire, dès l’exorde une interpellation de l’auditoire pleines d’ ironie : il vient en d’accuser leur classe sociale de mépris, c’est pourquoi il exprime ceci : une antiphrase = insister sur le fossé qui le sépare d’eux : opposition entre les pronoms, « vous » et « moi », et entre les étiquettes sociales, « votre classe » et « un paysan ». Le verbe voir est conjugué à la 2ème personne, « vous voyez » : Julien d’accusé sera devenu accusateur plus loin avec : » « Je vois » (l. 13) et « Je ne vois point » (l. 22).
2ème mouvement : argumentation => Julien plaide coupable
L.7 : « Je ne vous demande aucune grâce » La double négation = la fierté de Julien qui refuse de demander quoi que ce soit à ses accusateurs. Elle énonce qu’il va plaider coupable. « affermissant sa voix » : affirmation du narrateur = il prend de l’assurance.
L.8 : « je ne me fais point illusion, la mort m’attend : elle sera juste » = il se comporte en héro, il développe des arguments : 1) il a mérité la mort et ne le remet pas en cause.
L. 9 à 13 : 2) il a mérité la mort pour avoir attenté aux jours d’une femme irréprochable. « J’ai pu attenter aux jours de la femme la plus digne de tous les respects, de tous les hommages » : superlatifs et hyperboles = portrait élogieux. 3) comparaison « comme une mère » traduit la grandeur d’âme et la bonté de cette femme = circonstance aggravante, matricide. 4) « Prémédité » = circonstance aggravante: Il revendique la gravité de son crime = héroïque, s’inflige la peine max : « J’ai donc mérité la mort ». Le connecteur « donc » signe la fin de sa démonstration.
L. 13 à 19 : il accuse à son tour les bourgeois. Le véritable procès commence, et il est contenu dans une seule phrase, période oratoire, très longue, il profite bref temps pour exprimer ce qu’il pense. « Quand je serais moins coupable » : quand suivi du conditionnel = l’opposition (= « même si j’étais », « quand bien même je serais ») pour aborder le 2ème temps du discours de Julien : l’autre chef d’accusation, celui que personne ne dit mais auquel tout le monde pense. « Je vois des hommes » (l. 13) fait écho à « vous voyez en moi » (l. 4) : l’accusation s’inverse, se sont « les hommes », les jurés, les accusés. « sans s’arrêter à ce que ma jeunesse peut mériter de pitié » : après les avoir accusé d’être méprisants (1er §), il les accuse de manquer de sensibilité à l’égard de sa jeunesse. « voudront punir en moi et décourager à jamais » : le pronom « moi » = il est le bouc émissaire de sa classe sociale = il se fait porte parole d’une génération
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