Le Rat et l'Eléphant, Jean de la Fontaine

Lecture analytique 1) : Jean de la Fontaine « Le Rat et l’Eléphant »

Ce texte présente un paradoxe entre deux classes sociales. Celle de la noblesse  espagnole et les bourgeois Français qui aimeraient être considérés comme des nobles.

Dans cette fable, Jean de la Fontaine fait la différence entre les petits (le rat) et les grands (l’éléphant).

Les petits sont les Français bourgeois et les grands des nobles espagnols.

Lorsque le rat parle de l’éléphant et de son équipage, on sent bien le mépris et l’envie d’égaler l’éléphant

Dans le texte, l’éléphant est désigné comme « une bête de haut parage » et son équipage  « une sultane de renom ».

Sa grandeur est soulignée comme « l’animal a triple étage » marchant solennellement portant « un gros équipage ». Cela fait ressentir la grandeur de cette noblesse moqué par le rat lorsqu’il emploi des termes comme « Son chien, son chat, et sa Guenon, son perroquet, sa vieille et toute sa maison ».

Le rat lui est un personnage moqueur, méprisant la classe supérieur tout en l’enviant.

La Fontaine le souligne lorsqu’il écrit dans son texte « Mais qu’admirez-vous tant en lui vous autres hommes ?  Serait-ce ce grand corps qui fait peur aux enfants» et « Nous ne nous prisons pas, tout petits que nous sommes, d’un grain moins que les éléphants. »

L’auteur fait bien la une comparaison satirique entre la grandeur et la folie des espagnols, et la jalousie et la vanité des français.

C’est d’ailleurs cette vanité et la stupidité du rat à se croire plus grand et supérieur qui fera sa perte.

En conclusion « un rat n’est pas un éléphant ». Un petit ne sera jamais l’égal d’un grand. Chacun doit savoir rester à sa place et vouloir changer les choses peut conduire à sa perte.

...