Le Quatrième mur, « l’impossible retour », (2013), Roman
Commentaire de texte : Le Quatrième mur, « l’impossible retour », (2013), Roman. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Elliot Prybil • 16 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 736 Mots (3 Pages) • 486 Vues
Texte Bac n°15 : Le Quatrième mur, « l’impossible retour », (2013), Roman
Présentation de l’auteur: Sorj Chalandon est journaliste à libération et au Canard enchaîné. Reporters de guerre pendant 20 ans, il a couvert la guerre du Liban jusqu'en 1987. Il est l’auteur de plusieurs romans comme retour à Killybegs qui évoque la guerre civile en Irlande.
Présentation de l’oeuvre: Le quatrième mur remporte le prix concours des lycéens en 2013 dans lequel il évoque son est expérience de la guerre du Liban à travers le personnage de Georges qui est une sorte d’altère-égo du romancier (Georges étant le deuxième prénom du romancier). Le roman permet à l'auteur d'exorciser l'expérience traumatisante de la guerre.
Présentation de l’extrait: Le passage que nous allons étudier évoque sa descente aux enfers.
Problématique: Nous verrons comment la guerre élève un nouveau mur entre Georges et les siens.
I-Les symptômes de la dépression de Georges.
Les lecteurs comprennent vites que Georges souffre d’un syndrome de stress post traumatique.
A-Les causes.
On vois que la guerre poursuit Georges :
-Obsession de Georges, dévore toutes les informations provenant du Liban « je cherchais ».
-Les médias, les journaux « j'acheté le libération, le monde » a une valeur d'habitude qui vient renforcer « chaque matin » L.4.
Il ne peut se passer de ces informations même s’il elle se répètent.
La radio, il apprend le 24 décembre 1984 un nouveau massacre d'un village chrétien dans les Druzes.
-L'obsession de Georges, comportement maniaque—> découpe, analyse frénétiquement les informations reçues—>verbes d’actions traduisent son comportement maniaque.
-Il téléphone également.
B-Les symptômes.
Georges évoque au fur et à mesure du récit tous les symptômes physiques et psychologiques de la dépression.
-Il est en arrêt maladie.
-Amnésie: il « oublie sa fille à la crèche », « il oublie une casserole sur le feu ».
-Violence: « j'avais les points fermés », « cognais du poing sur la table », « j'ai frappé ».
-Insomnie: « je me réveillé la nuit ».
-Troubles de l’alimentation: « je n'ai mangé que du pain et du riz ».
-Profond désespoir: « j’écoutais la guerre à la radio »—>métonymie.
-Trouble de l'hygiène: manque de souci de son apparence « je ne changeait plus de pantalon ».
-Il tu n'as plus de désir sexuel envers sa femme « je ne l’a touché plus ».
-Il ne s'intéresse plus à la réalité qui l’entour.
À travers la description réaliste des souffrances de Georges, cette scène romanesque parvient à susciter l'émotion du lecteur.
II-Une scène pathétique et tragique.
A-La destruction de la famille.
-« Le mur noirci de la cuisine » symbolise le nouveau mur qui s'élève entre Aurore et Georges.
-Le désarroi d’Aurore (Incompréhension). Le narrateur nous dit lignes 44 « Aurore ne comprenait pas. Aurore ne comprenait plus rien »—>Gradation.
-Peur d’Aurore: double impératif L.23 « ne me touche pas… » mais également la peur pour sa fille car elle s’enfuit avec elle quand Georges est violent.
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